Basile Boli, les larmes de Bari et le But de Munich

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Il fut aussi un pilier de l'équipe de France de 1986 jusqu'en 1993, réalisant ses meilleurs matchs sous la responsabilité de Michel Platini avec une bonne demi-douzaine de ses coéquipiers marseillais.
Il participa à l'Euro 92 mais ne joua aucune Coupe du Monde, ce qui manque un peu à son palmares.
Après l'affaire OM Valenciennes et la dislocation de l'équipe olympienne en 1994, Basile rejoignit les Glasgow Rangers où il imposa toute sa puissance.
Mais son coeur était toujours à Marseille qui végétait en Deuxième Division.
Il fit ensuite une année à Monaco où un choc contre le gardien Delaroche en Coupe UEFA contre Leeds provoqua une peur panique chez ses supporters qui le crurent morts.
Mais Basilou est solide, il reprit plus tard le chemin des stades.
Encore une pige au Japon et c'est l'arret de sa carrière.
Qu'on le veuille ou non, son départ de Marseille un peu provoqué par la force des choses fut une cassure profonde pour Basile Boli qui ne retrouva jamais son grand niveau de 1993.
Il tira sa révérence au début de 1998, juste avant la Coupe du Monde alors qu'il avait à peine 31 ans.
Chapeau Basile, Ton but est toujours le symbole de la force de Marseille.
Basile explique la tactique défensive de la Grande Equipe de 1991/1993
Basile Boli a reçu les insignes de chevalier de la légion d’honneur ce mardi à l’Elysée. Le buteur de Munich a bien évidemment été décoré des mains du Président de la République, Nicolas Sarkozy, en compagnie d’autres personnalités comme, entre autres, l’écrivain Marek Halter ou la veuve du chef Bernard Loiseau, Dominique Loiseau.
Basile Boli et la légion d'honneur