OM Olympique de Marseille

Saison 1966-1967 Lyon Vainqueur

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Finaliste malheureux de la première édition de la Coupe en 1918 face à l'Olympique Pantin (0-3), l'Olympique Lyonnais n'a pas manqué le rendez-vous du cinquantenaire face à Sochaux (3-1).

Au terme d'une édition de toute beauté, qui a notamment vu les exploits d'Angoulême, Fleury Di Nallo et ses coéquipiers entraient dans l'histoire de la compétition sous les yeux du Général De Gaulle.
Pour son cinquantenaire, la Coupe de France s'est offerte une édition particulièrement riche en surprises et a réservé aux deux finalistes un parcours semé d'embûches.
50 ans de Coupe sont fêtés par les Lyonnais qui vont retrouver la finale comme leurs ancètres du FC Lyon qui avait perdu la finale de 1918 contre l'Olympique de Pantin.

L'OM de Skoblar chute au Parc en seizième de finale contre le SCO d'Angers par 5 buts à 0 face au diablotin Margottin et un extraordinaire Dogliani à la baguette.
Bernard Bosquier avec son ami Georges Carnus, remportera trois doublés, deux avec les verts en 1968 et 1970, un avec l'OM en 1972.
En seizièmes de finale, l'Olympique Lyonnais se retrouvait confronté aux terribles Verts de Saint-Etienne, futurs Champions de France, qui allaient asseoir leur domination sur le football français en décrochant quatre titres consécutifs (1967, 1968, 1969 et 1970).
Les Gones s'imposaient (2-0) dans un derby houleux (expulsions de Bosquier pour Saint-Etienne et de Perrin pour Lyon).
Ensuite, Lyon élimine l'épouvantail Angers 1 à 0 au Parc des Princes en quart de finale..

Louis Hon emploie une tactique défensive pour s'opposer aux Angevins qui font figure d'épouvantails depuis leur victoire 5 à 0 face à l'OM.

Son attaque Margottin, Deloffre, Dubaele, Dogliani et Stievenard sera muselée par la solide défense Lyonnaise.
A partir des huitièmes de finale, le FC Sochaux-Montbéliard allait entamer un véritable parcours du combattant le menant jusqu'à la finale. Chaumont (D2) obligea les Doubistes à rejouer (1-1 puis 2-1, la séance des tirs au but n'étant pas encore de vigueur), puis ce fut le tour de Bastia (D2) en quarts (1-1, 0-0 puis 1-0) et enfin de Rennes (D1) en demi-finale (0-0 puis 4-3).
Soit sept rencontres pour passer trois tours !
Les Lyonnais n'étaient pas en reste face à Angoulême (D2). A l'issue du troisième match de la demi-finale (3-3, 1-1 puis 1-1), l'arbitre, M. Vigliani, devait désigner le finaliste à ... pile ou face
Après avoir réalisé de superbes exploits en éliminant Nantes (1-1 puis 1-0) et Lens (2-0), les Charentais étaient écartés de la compétition sans avoir subi la moindre défaite !
La FFF reconnaîtra par la suite la performance d'Angoulême et l'injustice du tirage au sort en décidant de faire demeurer la Coupe durant six mois dans la vitrine aux trophées du club.
La finale au Parc des Princes fut extrêmement équilibrée entre Lyonnais et Sochaliens.
Sur une superbe ouverture en cloche d'Hector Maison, Angel Rambert ouvrait la marque pour l'OL (22ème, 1-0).
Un avantage vite effacé par l'égalisation de Louis Leclerc pour Sochaux (1-1, 33ème).
La suite de la rencontre fut particulièrement marquée par un historique renvoi du ballon du Général De Gaulle depuis la tribune présidentielle à la suite d'un dégagement d'Hector Maison.
Coup de pied volontaire?
Pour lui en tout cas, il n'en fut pas autrement :
"Je sentais que le public commençait à s'ennuyer.
Il fallait faire quelque chose, le réveiller.
C'est pourquoi j'ai fait cette passe précise au Président de la République !".
Durant le dernier quart d'heure, les Sochaliens subissaient certainement le contre-coup de l'accumulation de matches et lâchaient prise.
André Perrin (81ème, 2-1) puis Fleury Di Nallo (89ème, 3-1) enfonçaient le clou et permettaient aux Gones de décrocher une seconde Coupe (après celle de 1963).
Fleury Di Nallo pouvait sourire en recevant la Coupe des mains du Président de la République.
Les Buts:

1:0 Rambert A. (22eme), reprise de volée croisée de 9m, sur ouverture en cloche de la droite de Maison.
1:1 Leclerc L. (33eme), reprise de 6m au premier poteau d'un centre de la droite de Quittet rabattu de la tête par Rocco puis dévié par Wisnieski.
2:1 Perrin A. (81eme), reprise sans angle de près à droite, d'un premier tir de 6m (sur ouverture de Maison) dévié par Manolios.
3:1 Di Nallo (89eme), tir croisé de 9m, après une passe redoublée avec Perrin et un déboulé à droit
Seizième definale
MONACO AULNOYE 6-3
NANTES CIOTADEN 2-1
STADE FRANÇAIS VALENCIENNES 2-1
RENNES AVIGNON 3-1
ROUEN RED STAR 2-1
SEDAN MONTLUCON 2-1
SOCHAUX AC AJACCIO 2-1
MONACO AULNOYE 1-1
YON ST-ETIENNE 2-0
LILLE ST-GERMAIN 1-1 2-0
CHAUMONT SETE 4-0
BASTIA CHALLANS 2-1
ANGOULEME GRENOBLE 2-0
ANGERS MARSEILLE 5-0
AIX LIMOGES 2-1
STRASBOURG ANNECY 1-0

1/8eme de finale
RENNES STADE FRANÇAIS 2-0
MONACO AIX 1-0
SOCHAUX CHAUMONT 1-1 2-1
BASTIA STRASBOURG 3-1 NICE
NANTES ANGOULEME 1-1 0-1
ANGERS LILLE 1-0
LYON ROUEN 1-0
LENS SEDAN 2-1
Quart de finale
SOCHAUX BASTIA 1-1 1-0
ANGOULEME LENS 2-0
LYON ANGERS 1-0
RENNES MONACO 2-1

Demi finale
LYON ANGOULEME 3-3 1-1
LYON ANGOULEME 1-1
tirage au sort
RENNES SOCHAUX 0-0 3-4
Fleury Di Nallo fut le petit prince de Gerland, se spécialisant dans la Coupe de France qu'il remporta à trois reprises en 1964, 1967 et 1973.
Il joua deux autres finales contre Monaco en 1963 et Rennes en 1971.
Finale le 21 Mai 1967 au Parc des Princes
Lyon bat Sochaux 3 à 1 (1 - 0)

Arbitre Mr Lacoste, 32523 Spectateurs
Buts Rambert (22eme), Perrin (81eme), Di Nallo (89eme), Leclerc (33eme)
Lyon - Zewulko - Kuffer, Leborgne, Glyczinski, Rocco - Desgeorges, Maison, Nouzaret - Perrin, Di Nallo, Rambert -
Sochaux - Manolios - Marconnet, Zimmerman, Quittet, Andrieux - Laffon, Dewilder - Leclerc, Wisnieski, Lassalette, Schmitt -