OM Olympique de Marseille

PSV OM 2 - 0

ACCUEIL Champion's League 2008/2009
PSV OM 2 -0 (0-0)
Arbitre Mr Skomina Slovaquie
30000 Spectateurs
But Koevermans 71eme, 83eme
OM -Mandanda - Bonnart, Hilton, Zubar, Taiwo- Cana, Cheyrou puis Zenden 82eme- Koné, Ziani puis Kaboré 65eme, Ben Arfa puis Valbuena 73eme-Niang
PSV Isakson - Rodriguez, Marcellis, Brechet, Salcido - Mendez, Wuytens, Simons - Afellay, Bakkal puis Culina 76eme, Koevermans -
Au Philips Stadion, où l'OM devait se relancer pour encore espérer se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, Eric Gerets a eu la mine ébouriffée des mauvais soirs.


Bien loin de son retour triomphal après un succès en Coupe des Champions il y a vingt ans.
Dans cette soirée, la terre a cessé de tourner rond pour l'entraîneur de l'OM et ses joueurs.
Sans vitesse de percussion, sans imagination face aux géants bataves pourtant en manque de repères, les Olympiens ont tout bonnement sombré.
Individuellement et collectivement.
La patte de Ben Arfa s'est trop souvent enrayée, la vitesse de Koné s'est évaporée et la précision de Niang a été un lointain souvenir. Pire. La défense, déjà montrée du doigt face à l'Atletico Madrid, a de nouveau chancelé.
Face à la technique de l'Equatorien Mendez, Taiwo a bu la tasse et le PSV s'est engouffré dans la brèche.
Si Koevermans fait preuve de maladresse (6e), il faut l'arrêt réflexe de Mandanda, seul cadre irréprochable, face à Bakkal (25e) pour retarder l'échéance.
A l'exception d'une tête de Niang sur un corner de Ziani (13e), d'un tir de Ben Arfa repoussé par Isaksson (17e) et d'une frappe un poil trop croisée de Niang (18e), l'OM n'a rien eu à se mettre sous la dent. Incapable de bouger les géants Néerlandais par sa vivacité dans le jeu court.
A tout prendre, les Olympiens se seraient sans doute contentés du nul, évitant l'humiliation d'une deuxième période où ils ont touché le fond.
Longtemps, l'OM échappe par miracle à la gifle. Affelay (46e) puis Wuytens (47e) manquent leur reprise face au but vide.
Mandanda s'envole, impérial, sur les coups de canon d'Affelay (50e) et Koevermans (59e).
Mais deux coups de pied arrêtés mettent fin à leurs derniers espoirs.
Sur corner d'abord (1-0, 71e).
Sur un centre parfait ensuite (2-0, 85e).
Dans les deux cas, Koevermans place une tête croisée hors de portée de Mandanda. Plus encore que les précédentes, cette troisième défaite en Ligue des Champions exhale un parfum de frustration.
Car ce PSV était tout sauf impressionnant. Souvent maladroit et guère imaginatif. Mais plus en jambe et plus motivé. Avec un zéro pointé toujours gravé à son compteur, l'OM aura dû mal à arracher l'UEFA.
Pour ce qui est de la Ligue des Champions, c'est d'ores et déjà fini.