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OM RC Paris 1 à 1 (1 - 0) au Stade Vélodrome devant 16321 Spectateurs
Arbitre Monsieur Groppi
Buts: MARCEL (1') GUILLOT (69')
OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, PALUCH, SCOTTI, MESAS, VESCOVALI, LEONETTI, RUSTICHELLI, MARCEL, CURYL
Entraîneur Jean ROBIN
RC Paris TAILLANDER, LELONG, UGORENKO, MARCHE, SENAC, DALLA CIECA, GRILLET, GUILLOT, CISOWSKI, BOLLINI, PILLARD
Entraîneur JORDAN
Taillandier a étonné toute la Canebière

Les responsables des deux équipes de l'O.M. et du Racing (1-1) étaient peu satisfaits du résultat.
Chacun estimait en effet à l'issue d'une rencontre animée malgré quelques passages à vide qu'il aurait mérité de triompher.

Les Marseillais qui menaient 1-0 depuis la première minute du match invoquaient la blessure de leur avant-centre Rustichelli (remplaçant Andersson) blessure consécutive à un choc avec Taillandier à la 46e minute, et qui les obligea à jouer pratiquement à dix la plus grande partie de la seconde mi-temps.
Pour étayer leurs arguments ils évoquaient le fait que l'arbitre M. Groppi avait sifflé la fin du match une minute avant la fin réglementaire, stoppant ainsi net une action extrêmement dangereuse de Scotti, alors que quelques minutes auparavant il avait arrêté une autre action de Curyl qui s'était échappé vers les buts adverses, après avoir semé Lelong, pour accorder un coup franc à l'O.M.
Jordan part du principe qu'on ne change pas une équipe qui gagne :
"J'ai eu raison, di-il, de faire confiance à ma défense en entier.
Si elle n'avait pas été très brillante le dimanche précédent devant Sochaux elle s'est beauoup mieux comportée aujourd'hui.
Des joueurs comme Lelong et Ugorenko se sont en tout cas montrés sous un jour bien plus favorable.
Jordan a été également très satisfait de la tenue de ses deux demis Dalla Ciecca et surtout Senac, le meilleur racingman sur le terrain avec Taillandier.
Par contre l'entraîneur parisien ne comprend pas du tout que son attaque, si percutante sept jours auparavant, ait adopté une tactique aussi prudente, et c'est pourquoi il nous avouait :
"Dans l'ensemble nous avons mieux joué que devant Sochaux mais nous avons plus mal terminé. Mes avants ne se sont véritablement retrouvés qu'à quatre minutes de la fin. Ce n'était certes pas suffisant pour vaincre une formation comme l'O.M. qui, soit dit en passant, m'a agréablement surpris."
En vérité le score et les points partagés sont à notre avis conformes à la logique.
Le Racing, surtout en deuxième mi-temps constuisit un meilleur football et poussa plus avant son jeu, mais les locaux qui ne se découvrirent jamais en défense, surent se créer de plus réelles occasions de but, et les hommes de Jordan doivent aux parades et aux interventions pleines d'adresse et à la témérité de leur jeune gardien de n'avoir encaissé qu'un seul but. Taillandier fut en effet la vedete de cette rencontre.
Il enthousiasma un public pourtant difficile par ses plongeons et ses interventions. Commes Domingo fut de son côté impeccable, cette "guerre des goals" se termina en somme sur un match nul. Il est donc logique que les deux clubs n'aient pu se départager.