OM Olympique de Marseille

Saison 1946-1947 Lille OSC Vainqueur

ACCUEIL SOMMAIRE

L'après Deuxième Guerre Mondiale a incontestablement marqué la domination du Lille OSC en Coupe de France.
En 1947, le LOSC s'imposait face à Strasbourg en finale par deux buts à zéro.
Quart de Finale
ANGOULEME REIMS 2 - 1 à BORDEAUX
BORDEAUX LE HAVRE 3 - 2 à LYON
LILLE METZ 3 - 2 à MARSEILLE
STRASBOURG STADE FRANÇAIS 2 - 1 à PARIS
Demi Finale
LILLE BORDEAUX 3 - 0 à MARSEILLE
STRASBOURG ANGOULEME 6 - 0 à PARIS
Finale 11 Mai 1947 à Colombes
Lille OSC bat Strasbourg 2 à 0 (2 - 0)
Arbitre Mr Oliva
59852 Spectateurs
Buts : Vandooren (29eme) , Lang (70eme csc)
Lille OSC - Germain - Jadrejak, Prevost, Sommerlynck- Dubreucq , Bigot - Vandooren, Tempowski, Baratte, Carré, Lechantre
Strasbourg - Lergenmuller - Pascual, Mateo, Braun - Heine, Lang - Heckel, Heisserer, Woehl, Vanags, Rolland
Souvenirs
Curieuse destinée que celle de Robert Germain, finaliste malheureux en 1946 avec le Red Star et vainqueur l'année suivante avec Lille.
Sur les huit finales disputées par le L.O.S.C. Germain n'en joua qu'une seule et il la gagna.
"J'étais d'ailleurs étonnamment calme ce jour-là. Nous avions été réunis à Maisons-Laffitte et dans l'autocar qui nous conduisait à Colombes, je me souviens que tous mes camarades étaient très contractés, personne ne parlait et les visages étaient graves.
Et moi-dans cette atmosphère tendue, j'ai chanté tout le long du trajet , j'ai chanté dans les vestiaires, et je chantonnais encore en entrant sur le terrain.
Et ma décontaction devait me servir, car rien que dans les cinq premières minutes, Strasboug eut par Heisserer deux occasions magnifiques : mais la première fois je lui plongeais dans les pieds, et la seconde le tir terrible de l'Alsacien était détourné par mon visage Strasbourg avait laissé passer sa chance, nous allions saisir la nôtre." Robert Germain se souvient aussi avec amusement, du retour triomphal à Lille et du "diner" qui a suivi :
"Après le défilé en ville et la traditionnelle réception à la mairie, je me suis trouvé, vers neuf heures du soir, avec ma femme, en quête d'un restaurant ; mais ce lundi, pas moyen de trouver quoi que ce soit d'ouvert, alors on a fait avec les moyens du bord c'est-çà-dire avec ce que j'avais dans ma chambre :
une boîte de sardines et des biscottes. Quel banquet "