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      | Samedi 23 juillet 1988, Division 1, 2e journée (13e place) à Lille, au Stade Grimonprez-Jooris
      : LILLE O.S.C. - OLYMPIQUE DE MARSEILLE 2 - 1 (1-0)
 2 774 spectateurs. Buts : Philip Desmet, 39' ; Doaré, 91' contre son camp,
      Gaston Mobati, 92' sur penalty.
 OM : G.Huard - Ph.Thys, K.-H.Förster, Y.Le Roux, E.Di Méco - J.Pastinelli
      (puis F.Meyrieu, 56e), F.Sauzée, Ph.Vercruysse, A.Pelé - J.-P.Papin, E.Cantona.
      Entraîneur : G.Banide.
 Expulsion : Y.Le Roux, 92e.
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            | Triste atmosphère dans le Nord où la pluie donne à cette deuxième journée
            de championnat un petit côté automnal;il s'agira effectivement de la fin
            de l'ère Banide à l'O.M.. 
 Mais en début de rencontre, on l'ignore encore et les Olympiens, grands
            favoris, se laissent surprendre par une frappe lointaine de Desmet en pleine
            lucarne.
 Le plus grave étant que Vandnbergh a traversé tout le terrain sans être
            attaqué, après que pelé eut perdu le ballon.
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            |  | La fin du match sera houleuse, à l'image de l'équipe olympienne manquant
            de sérénité. Une égalisation chanceuse. Doaré déviant dans ses propres
            buts une passe de Förster à Cantona, ne sauvera pas l'O.M. un penalty concédé
            par Huard entraînera la défaite au cours des arrêts de jeu et l'expulsion
            d'Yvon le Roux. Avec cinq avertissements, une défaite et beaucoup d'amertume le bilan n'est
            guère réjouissant. ca grogne...
 Au classement, l'O.M. est 13ème avec un point tandis que Sochaux Lille
            Toulouse et Toulon ont fait le plein avec deux victoires, c'est à dire
            6 points selon le nouveau barême en vigueur.
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            | La réaction ne se fait pas atendre : dès le lendemain, Bernard Tapie décide
            de retirer l'équipe à Gérard Banide. Le lundi 24, il annonce à la presse que Gérard Gili le remplace, avec Michel
            Hildago pour conseiller.
 
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                  |  | Mais ce dernier laissera très rapidement les coudées franches à Gérard
                  Gili, il se voit proposer un poste de formateur, mais se donne un mois
                  de réflexion avant de faire connaître sa réponse. |  |  |  |