OM Olympique de Marseille

1976 L'OM bat Bastia 3 à 2 à Furiani

ACCUEIL 1975/1976
L'OM bat Bastia 3 à 2 à Furiani devant 5624 Spectateurs
Buts: YAZALDE (38'), CAZES (69' c.s.c.), BOUBACAR (88'), FELIX (37'), DZAJIC (74')
OM MIGEON, BAULIER, TRESOR, LEMEE, BRACCI, FERNANDEZ, BUIGUES, NOGUES, YAZALDE, BOUBACAR, EMON,
BASTIA GILI, CAZES, ORLANDUCCI, HEIDKAMP, BURKHARD, PAPI, FRANCESCHETTI, LENOIR, ZIMAKO, FELIX, DZAJIC
C'est à croire qu'il est écrit quelque part dans le ciel que l'O.M. ne réalisera aucun match nul cette saison, c'est à en déduire aussi que l'équipe marseillaise est celle des 10 dernières minutes...
Voilà bientôt 5 mois que l'O.M. n'a pas une seule fois partagé les points en championnat et voilà au moins la quatrième fois en peu de temps (1 mois environ) que les hommes de Zvunka l'emportent tout à la fin. A Furiani , il a fallu un fameux concours de circonstance pour que les Olympiens repartent avec les deux points de la victoire, mais toujours est-il que le résultat est là : que Heidkamp et Gili aient commis une énorme bévue importe assez peu en l'occurrence puisque, au bout du compte, il y a eu but de Boubacar à la 88e minute...
Comme il y avait eu but de Boubacar à la 89e minute du match contre Nantes et à la 90e minute de la rencontre à domicile devant Strasbourg. Quand on sait que l'O.M. a également battu, l'autre dimanche, Monaco à 7 minutes de la fin par l'entremise de Yazalde et que, il y a tout juste 2 mois, il s'imposa aux dépens de Nice grâce à un tir de Yazalde à 2 minutes de la fin, on ne peut pas nier que décidément les Marseillais sont en quelque sorte les protégés des dieux, tout du moins dans le dernier acte de leur confrontation.
On ne s'attendait certes pas à cette victoire de l'O.M. en terre bastiaise, où il n'avait guère réussi pas le passé, mais s'il est bon de préciser que ce succès à défaut d'être la conséquence d'un meilleur jeu collectif, fut la récompense des efforts déployés par quelques joueurs - Nogues, Fernandez, Trésor, Yazalde et Emon notamment - on se doit de préciser aussi que la victoire en question provint des monumentales erreurs que Bastia commit d'un bout à l'autre de la partie.
Comme le faisait remarquer un spectateur déçu dans la tribune de Furiani, c'était Noël avec 11 jours d'avance à Bastia, un Noël "assorti de trois cadeaux royaux" puisque les 3 buts marseillais furent la conséquence de grossières erreurs défensives, principalement le dernier.