4 Novembre 1956 Reims OM 1 à 1 (0 - 0) 7232 Spectateurs 
      Arbitre Mr Zuszek 
      OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, PALLUCH, MARCEL, MOLLA, LEONETTI, SCOTTI,
      ANDERSSON, MERCURIO, MESAS Entraineur ROBIN 
      REIMS JACQUET, ZIMNY, JONQUET, SCHOLLHAMMER, PENVERNE, DAVANNE, GLOVACKI,
      LEBLOND, FONTAINE, MAOUCHE, VINCENT Entraineur BATTEUX 
      BUTS FONTAINE (60') ANDERSSON (67') | 
     
  
 
  
    
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      Ces jours derniers, une seule équipe de Première Division possédait un
      palmarès exempt de tout match nul, et cette équipe était celle de Reims.
       
      Que déduire de là, sinon que les Rémois n'aimaient pas les demi-mesures,
      les compromis, et n'avaient de goût que pour les situations nettes ?  
      A moins encore qu'ils aient vu la un moyen de se singulariser à bon compte
      ?  
      Eh bien ! tout est changé à présent : le stade de Reims a payé tribut au
      match nul comme tout le monde (1-1), et cela par la faute de l'O.Marseille
      qu'on ne savait pas si dangereux à la suite des entreprises de sauvetage
      dont il a fait l'objet. | 
     
    
      En attendant d'être sauvés, les joueurs marseillais semblent bien avoir
      pris le parti de se sauver eux-mêmes... 
      Pourtant, le retour de Leblond - et d'un Leblond en bonne forme - n'était
      pas pour les encourager, pas plus d'ailleurs que le souvenir tout récent
      de leur déconfiture à Nîmes. faisant fi de tout cela, les Marseillais jouèrent
      avec tant de résolution que leurs voeux furent comblés. 
      A vrai dire, ils joignirent à cette résolution farouche, une subtilité
      qui ne leur était pas habituelle. 
      A remarquer que ce match était le premier de notre ami Jean-Louis Leonetti. | 
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      Leur tactique offensive, en l'occurrence, les servit également, et même
      plus encore que leur énergie. 
      Suivant cette tactique, dont les Hongrois ont souvent usé eux-mêmes avec
      Hidegkuti, Scotti était chargé du poste d'avant-centre, avec mission de
      se tenir en retrait afin d'échapper à la surveillance de Jonquet.  
      Le calcul ne fut pas déjoué, de sorte que Scotti, libre de ses mouvements,
      eut toute la latitude pour jouer son numéro de grand chef d'orchestre et
      de maître-pourvoyeur. | 
     
    
      De ce fait, les demis rémois ne furent pas à la fête et la supériorité
      technique des Champenois fut compensée dans une large mesure par le brio
      de Scotti et l'organisation de sa ligne qui avait automatiquement un homme
      démarqué.  
      C'est pourquoi le jugement d'Albert Batteux, déclarant que son équipe avait
      mal joué, nous semble trop sévère. En réalité, le Stade de Reims a souffert
      avant tout d'un déséquilibre dû à la liberté laissée à Scotti, et à l'usage
      excellent que Scotti en a fait.  
      Dans les conditions où ils se sont trouvés, les Rémois, on eu, en défénitive,
      un comportement satisfaisant qui laisse un arrière-goût du Reims de la
      grande cuvée. | 
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            Maurice Gransart fut un des meilleurs arrières de l'histoire de l'OM. 
            Il commença au poste d'ailier gauche en venant du Crédit Lyonnais à l'age
            de 18 ans. 
            Très rapide, il aurait eu une carrière internationale s'il n'avait pas
            décidé de rester à Marseille plutôt que d'aller au Racing qui voulait le
            recruter. 
            Son fils Roland était l'entraineur des minots. | 
           
        
       
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      Il faut souligner ausi que les Rémois eurent beaucoup plus d'occasions
      de but que les Marseillais, Fontaine, Maouche et Glovacki n'ayant pas ménagé
      Domingo.  
      Fontaine donna l'avantage à son équipe en première mi-temps, et Andersson
      rispota en deuxième.  
      Décidément, le brave Gunnar reste un opportuniste appréciable, dont la
      place n'est pas à l'aile. | 
     
  
 
 
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