26 Août 1956 Saint-Etienne bat l'OM 6 à 3 (3 - 1) 8963 Spectateurs 
      Arbitre Mr Bondon 
      OM DOMINGO, GRANSART, JOHANSSON, MOLLA, MESAS, MARCEL, DURAND, TIVOLI,
      ANDERSSON, SCOTTI, DUCASSE , Entraineur ROBIN 
      SAINT-ETIENNE ABBES, WASSMER, TYLINSKI, WICART, DOMINGO, FERRIER, OLEKSIAK,
      MEKLOUFI, NJO LEA, RIJVERS, LEFEVRE Entraineur SNELLA 
      BUTS RIJVERS (6'), MEKLOUFI (16', 56' s.p. et 84'), NJO LEA (41'), DOMINGO
      (75') 
      ANDERSSON (34'), DUCASSE (70'), MARCEL (80') | 
     
  
 
  
    
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      Ces noms seront bientôt populaires. Ferrier, Mekloufi, Tylinski et Oleksiak 
       
      Neuf buts furent marqués dimanche au stade Guichard : six par l'équipe
      de Saint-Etienne, trois par celle de Marseille.  
      La balle et le terrain glissants expliquent que Saint-Etienne et Marseille
      se soient montrés si prolifiques .  
      En effet, tous les tirs étaient rapides et les courses difficiles à enrayer,
      si bien que les défenses furent constamment en péril, et les gardiens de
      but sous une menace persistante.  
      La vitesse d'exécution des Stéphanois et leur hâte de chercher et de trouver
      la position de tir furent les caractéristiques de la journée. | 
     
    
      Ajoutez le perçant de l'avant centre Njo-Léa, la finesse, la rapidité d'évolution
      et la force des tirs de Mekloufi, les tactiques à toute allure, de l'ex-intérieur
      Rijvers, le maître de l'imprévu, et vous comprendrez pourquoi l'équipe
      du Forez a été irrésistible (6-3).  
      Si la triplette du centre de Saint-Etienne fut excellente, les deux ailiers
      ne déparèrent pas leurs voisins : Oleksiak, ailier droit de fortune, n'en
      est pas moins le Heisserer 1956, et l'autre ailier, l'ex-Lillois Lefèvre,
      est, comme on le sait, vif, pressant et sans cesse inquiétant. 
      Aux cinq avants, aux cinq possibilités des Stéphanois, seul répondit Andersson
      pour Marseille; L'avant centre méridional a beau être redoutable dans la
      surface de réparation, la lutte n'en était pas moins inégale. | 
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      De fait, l'O.M. fut vite désorganisé, bien avant qu'il ne se fût mis dans
      l'idée qu'il était détesté et désavantagé par l'arbitre, ce qui était pure
      illusion. 
      Au reste, l'imbrication des lignes de l'O.M. les unes dans les autres s'effectua
      très mal. Seuls, en définitive, le gardien Marcel Domingo et l'ailier gauche
      Ducasse se tirèrent le mieux d'affaire dans une équipe souvent dominée
      et parfois surclassée.  
      A Saint-Etienne outre Mekloufi, Rijvers et Njo-Léa, deux jeunes se mirent
      en vedette, Goujon étant blessé, Richard Tylinski, l'arrière central, tint
      en respect Andersson, ce qui est une référence. | 
     
    
      Seuls subsistent des doutes sur la capacité de Tylinski de jouer vite.
      Son placement dimanche fut tel qu'il n'eut pas l'occasion de solliciter
      sa rapidité. Quant à Ferrier, calme, rapide, excellent technicien et bon
      tireur il est d'ores et déjà à moins de vingt ans un demi de classe internationale. 
      Il pourrait déjà jouer dans l'équipe de France sans être dépassé par le
      niveau du jeu.  
      En bref, tandis que Marseille semblait s'exercer isolément, Saint-Etienne
      se comporta en équipe avec une richesse et une variété d'actions qui font
      bien augurer de la saison stéphanoise de 1956-1957. | 
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