OM Olympique de Marseille

OM Sochaux

Marseille avait amorcé son renouveau en Ligue 1 en ouvrant le score à Lyon (1-1) mais aussi à Lille (2-1) contre Nice (2-0) et à Metz (1-0).
Hier soir et c'est une constante depuis le début de la saison, l'OM s'es retrouvé mené sans parvenir à réagir.
Cette tendance a donc été confirmée par un Sochaux usant d'une méthode simple et efficace : des contres ultra rapides, des ballons longs suivant les appels de Santos, prioritairement.
Troussier a eu beau changer son dispositif en seconde période, rien n'y a fait.
Tenté d'aligner une défense à trois, Guy Lacombe avait finalement opté pour un 4-4-2 installé bas, afin d'alimenter des contres face au 3-4-1-2 marseillais. Comme prévu, Hemdani remplaçait Pedretti, suspendu. Le forfait de Meïté était confirmé : le défenseur central était encore suppléé par Ecker.
Sochaux avait donc un plan : amener le ballon sur les côtés afin de solliciter Ménez et Santos par de longues passes. Cette tactique était illustrée une première fois lorsque de la droite, Tall, dans son camp, sollicitait Santos. L'attaquant brésilien distançait nettement Ecker, trompait la sortie de Barthez. Mais Ecker, revenu, repoussait sur la ligne de but (10e). Trois minutes plus tard mais de l'autre côté, Isabey alertait à nouveau Santos. Ce dernier passait Beye, effectuait un changement de pied devant Barthez, lequel se saisissait toutefois du ballon.
Marseille n'arrivait pas à résoudre le problème posé par des Sochaliens qui monopolisaient de plus en plus le ballon avec une circulation soignée, des échanges vifs. L'OM devait attendre la 18e minute pour une première frappe, celle d'Hemdani, largement à côté après un corner de Nasri repoussé de la tête par Pitau.
Les buteurs allaient se montrer plus efficaces mais M. Garibian veillait. L'arbitre refusait un premier but à Luyindula (marqué de la tête sur un corner), Marlet ayant gêné du bras Monsoreau (21e). Il récidivait dans la foulée deux minutes plus tard. Cette fois, c'est Tall qui avait devancé Barthez de la tête. Mais le ballon avait été dévié de la main par Monsoreau.
Si Sochaux avait eu l'emprise du jeu d'entrée, Marseille améliorait la récupération et mettait plus de physique. Ces ingrédients contribuèrent à confiner Sochaux dans son camp.
Si la défense de l'OM était toujours en danger sur les longs ballons sochaliens dans l'axe, Santos et Ménez n'étaient plus trouvés. Marseille cherchait à s'ouvrir le chemin du but mais sans parvenir à tromper Richert. Des tentatives signées Beye après un coup franc de Nasri dans les bras du gardien sochalien (26e), Luyindula (34e) et Eduardo Costa (35e).
Les deux blocs se repoussant plus rien de notable ne se déroulait en première période.
La seconde période repartait sur d'autres bases. Sochaux insistait sur les ballons en profondeur, cette fois avec succès. Sur un renvoi de Tall, Santos devançait Ecker et allait battre Barthez d'un tir croisé (53e). Sochaux s'était de ce fait installé encore mieux dans sa configuration préférée, avec des contres ultra rapides à partir d'une position basse. Un échange Mathieu-Ménez libérait une nouvelle fois Santos qui ne trompait pas Barthez (54e).