L'OM bat Rennes 3 à 1 devant 51000 Spectateurs Buts:CHEYROU (34'), BATLLES (41'), MARLET (51') MAOULIDA (80)
OM BARTHEZ, BEYE (FERREIRA 73'), DEHU, MEITE, BATLLES (BAMOGO 77'), CHEYROU,
PEDRETTI, COSTA, OLEMBE MARLET (KOKE 80'), LUYINDULA
RENNES ISAKSSON, PERRIER DOUMBE, FATY, JEUNECHAMP, LE LAN, OUADDOU, SORIN (BRIAND
76'), KALLSTROM, FREI (BARBOSA 66'), MAOULIDA, MONTERRUBIO (GOURCUFF 70') |
Cette fois, une forme de certitude a sucédé au simple espoir né au sein du vestiaire phocéen.
L'Olympique de Marseille a bien changé au cours des dernières semaines.
Certaines choses se lisent sur les visages.
Une question d'attitude.
Après avoir gagné dans la souffance, début janvier, les hommes de Philippe
Troussier ont appris à s'imposer dans l'allégresse.
Comme à Toulouse (3-1), la semaine dernière, ils ont donné l'impression
de s'amuser, hier soir, face à Rennes.
Souligner des notions de joie ou de cohésion collective peut paraître étonnant.
Mais à l'OM l'évidence connaît des limites bien singulières. |
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En balayant une équipe rennaise aussi triste qu'annoncée dès qu'elle quitte la Bretagne, la formation phocéenne a évité une nouvelle désillusion au Stade Vélodrome et confirmé l'excellence de son début d'année.
Depuis le reprise du Championnat, les coéquipiers de Fabien Barthez ont
remporté cinq de leurs six dernières rencontres et grignoté deux points
sur Lyon et Monaco, six sur Lille et cinq sur Auxerre. Si le plus dur débute
peut-être ce matin, plus aucun rêve ne peut décemment leur être interdit.
Marseille a donné de la consistance à ses ambitions et se retrouve troisième
de Ligue 1 à huit longueurs de Lyon mais à seulement une de Lille, deuxième.
Quatrième à un point de Marseille, Monaco possède certes un match en moins
mais, pour l'OM, l'essentiel se situe ailleurs : à Toulouse, il avait déjà
réalisé sa prestation collective la plus aboutie de la saison. |
Hier, une nouvelle référence a chassé le certificat du bien-être retrouvé.
Cela s'est à nouveau produit en 4-4-2, un système que Philippe Troussier
n'a jamais aimé utiliser. Mais face au TFC, il avait déjà dû abandonner
son 3-5-2 après la blessure d'Hemdani au cours de l'échauffement.
Puisque personne n'osa évoquer le hasard à l'heure d'insister sur le jeu
présenté ce soir-là, l'ancien sélectionneur du Japon avait décidé de renouveler
l'expérience, hier, afin de compenser sa faiblesse dans les couloirs et
d'éviter de monopoliser trois défenseurs axiaux pour un seul attaquant
rennais. Comme un symbole, ce sont Laurent Battles et Bruno Cheyrou,
deux hommes sortis du placard et titularisés sur les côtés déficients,
qui inscrivirent les deux premiers buts marseillais. |
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Le premier fut signé Cheyrou sur une tête consécutive à un coup franc de
Pedretti (1-0,35e), et le second, superbe, fut l'oeuvre d'un Laurent Battles
très moyen dans le jeu mais auteur d'un ciseau magnifique sur un centre
de Beye (2-0,42e), huit jours après un but fantastique à Toulouse. Ces
deux buts avant la pause avaient déjà quasiment scellé l'issue de la rencontre
et offert un aboutissement à l'incessante domination phocéenne
Totalement submergés physiquement, les Rennais
ne sont ainsi créés qu'une occasion en
première période (28e). L'OM, alors, avait été déjà tout près de marquer par
l'intermédiare de Stave Marlet (9e, barre transversale à la 13e, et 18e) avant
que Jeunechamp n'effectue une main dans sa surface curieusement oubliée par M.
Derrien (30e). Juste après la pause, une nouvelle main sur une tête de Marlet
aurait pu sauver les Bretons. |
Mais cette fois, Ouaddou remit en jeu l'attaquant marseillais qui mit fin, du pied, aux ultimes espoirs rennais (3-0, 52e). Si Frei se créa enfin deux belles occasions au milieu du marasme breton (poteau à la 59e, et 60e), que Maoulida réduisit le score en fin de rencontre (3-1, 81e) alors que Rennes évoluait à dix depuis l'expulsion de Källström (62e) et que Barthez dut encore réaliser un arrêt immense devant Gourcuff dans les arrêts de jeu (90e + 2), |
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