L'OM bat Nice au Vélodrome par 2 à 0 devant 49000 Spectateurs Buts:
LUYINDULA (3eme, 15eme)
OM
BARTHEZ, BEYE, DEHU, MEITE, N'DIAYE, PEDRETTI, EDUARDO COSTA, OLEMBE, NASRI,
MARLET, LUYINDULA puis HEMDANI KOKE
NICE GREGORINI, VARRAULT, TRAORE, COBOS, ABARDONADO, ECHOUAFNI, BISCONTI, BALMONT,
ROUDET, VAHIRUA, AGALI puis JANKAUSKAS, GRENET, JARJAT |
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Si certains avaient commencé à en douter, la soirée d'hier a au moins prouvé
que le Stade-Vélodrome n'était pas forcément destiné à devenir une terre
maudite pour Philippe Troussier. Depuis son arrivée à l'O.M. fin novembre,
l'ancien sélectionneur du Japon avait perdu ses deux rencontres à domicile.
Face à Auxerre (0-1) en Championnat, puis contre Angers (2-3), en 32e de
finale de la Coupe de France, ses joueurs s'étaient montrés incapables
de vivre sous la pression de leur public. Performante à l'extérieur (deux
succès, un nul sous l'ère Troussier), cette formation marseillaise n'était
surtout pas prête à prendre le jeu à son compte et à assumer son statut
de cador de la Ligue 1 dans son antre. Hier soir, elle y est parvenue durant
une période, ce qui lui permit d'écarter très vite le danger niçois et
e s'imposer sans trembler (2-0) contre un adversaire toujours aussi fébrile
défensivement |
Un retour à un jeu moins conquérant se dessina après la pause. Mais cela
relève sans doute davantage de la stratégie que du réel coup de pompe.
Ce matin, Marseille est cinquième du Championnat, possède le même nombre
de points que le quatrième, Auxerre, et n'a qu'une longueur de retard sur
Monaco, qui occupe une place de troisième synonyme de qualification pour
le tour préliminaire de la Ligue des champions.
Déjà vainqueur à Lille (2-1) mardi, l'OM va mieux. Le rythme qu'il fut
capable d'imprimer en première période, le sens de l'abnégation qu'il développa
à la conquête du ballon et l'ampleur prise par Nasri en soutien des attaquants
lui laissent aussi entrevoir l'espoir d'un revouveau durable. Si les surprises
les plus inattendues sont toujours possibles avec le personnage Troussier,
l'entraîneur de l'OM a peut-être trouvé son équipe. |
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Hier, il aligna pour la première fois la même formation que lors du match précédent. Il eut surtout le courage de titulariser à nouveau Peguy Luyindula, fantomatique à Lille malgré sa bonne volonté et auteur de son premier doublé à Marseille Hier. L'attaquant de l'équipe de France, auteur de cinq buts à l'OM, a prouvé qu'il possédait au moins un gros mental et libéra son équipe. Car, en marquant aussi vite, les choses deviennent aussi forcément un peu plus simples. A Lyon (1-1) où Péguy Luyindula avait inscrit le but marseillais après deux minutes et trente-cinq secondes de jeu ; contre Lille (2-1) mardi dernier, Steve Marlet avait fait un tout petit peu mieux en ouvrant le score après deux minutes et onze secondes. Hier soir, Luyindula s'est fâché : cette fois, il ne lui fallut que deux minutes et cinq secondes pour chasser les démons de l'OM au Stade-Vélodrome.. |
L'OM n'attendit donc pas longtemps pour inscrire un deuxième but. Bouillant,
Peguy Luyindula profita d'une mésentente ente Grégorini et Varrault à la
suite d'un corner de Pedretti pour marquer d'une reprise de volée qui fracassa
la barre transversale avant de s'introduire dans le but azuréen (2-0, 15e).
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Très bon à Lyon, à nouveau insuffisant contre Angers (2-3) et Lille (2-1),
Luyindula réalisa son match le plus abouti hier soir, lors de ce succès
face à Nice.
Marseille aurait encore pu alourdir le score grâce au coup d'oeil et aux
accélérations de Nasri en contre.
Mais, par deux fois, Luyindula ne trouva pas le cadre (51e et 59e). L'essentiel
avait déjà été fait. |
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