L'OM bat Metz à Metz 1 à 0 devant 49000 Spectateurs Buts:
LUYINDULA (25eme)
OM BARTHEZ, BEYE, ECKER, DEHU, FERREIRA (S. N'DIAYE 60'), NASRI, COSTA, OLEMBE,
PEDRETTI (HEMDANI 92'), MARLET, LUYINDULA
NICE WIMBEE, MENIRI, POMPIERE, ALLEGRO (CONTOUT 69'), SIGNORINO (SOCRIER 89'),
BORBICONI, LECA (OBRANIAK 81'), PROMENT, TUM, GUEYE, AVEZAC |
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Cette fois, l'état de crise permanent qui accompagne les pas marseillais
depuis le mois de novembre ne représente plus qu'un simple souvenir.
Comme si quelque chose avait subitement changé, l'Olympique de Mareille
de Philippe Troussier semble même devenu une implacable machine à ganger.
On ne sait pas combien de temps cela pourra bien durer.
Mais, hier après-midi à Metz, le club phocéen a gagné l'un de ces matches qui peuvent si facilement vous échapper et remporté son troisième succès d'affilée depuis son élimination en 32e de finale de Coupe de France, début janvier,f ace à Angers (2-3) |
La soirée marseillaise aurait pu s'avérer encore plus savoureuse. Les succès d'Auxerre à Caen (2-0) et de Monaco contre Lens (2-0) l'empêchent de grignoter une nouvelle place au classement. L'OM reste cinquième du Championnat.
Mais il possède toujours le même nombre de points que la formation bourguignonne
et reste calé à une longueur de Monaco, troisième, ainsi que de Lille,
qui accueille Lyon ce soir à Villeneuve-d'Ascq.
Comme souvent, il fut incapable d'imposer son jeu sur la durée, parut parfois
limite défensivement, afficha à nouveau ses faiblesses dans les couloirs
et s'en remit alors aux parades de Fabien Barthez. "Sans lui, on n'aurait
jamais perdu", affirme d'ailleurs Jean Fernandez, dont la formation
occupe désormais la 13e du classement. |
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L'explication est bonne.
Ce n'est pas la seule.
En quelques semaines l'effficacité de la formation marseillaise est devenue
redoutable.
Sa présence dans la surface de réparation est toujours aussi déficiente.
Mais si elle ne tenta ainsi qu'une fois sa chance dans la zone décisive au cours de la première période, la frappe de Peguy Luyindula se transforma en but (25e). |
C'est la troisième fois en deux matches que l'ancien Lyonnais retrouve
son instinct.
A quelques jours de la publication de la liste de Raymond Domenech pour
France-Suède, le 8 février au Stade de France, il est de retour au bon
moment. |
Avec le vrai Luyindula et un Marlet retrouvé, l'OM de Troussier impose son style : il se montre rarement brillant mais il marque souvent et il marque vite. Au cours de ses cinq dernières rencontres en Ligue 1, Marseille a toujours ouvert le score et n'a jamais perdu. Déjà auteur d'un match nul à Lyon (1-1), fin décembre, il a enregistré son deuxième succès de suite à l'extérieur après sa victoire à Lille (2-1)."Mais on a montré une nouvelle facette de notre équipe. Aujourd'hui, on a vu la générosité de l'OM dans le combat. C'est une valeur essentielle dans le football et c'est la gande satisfaction du jour."
La défense phocéenne éprouva toutefois de vraies difficultés à contenir
la puissance athlétique du duo Tum-Gueye et, sans Barthez, la fin de journée
marseillaise serait très vite devenue embrouillée. Par l'intermédiaire
de Gueye (5e, tête juste au-dessus) et Meniri (20e, tête et arrêt surprenant
du gardien de l'équipe de France), les Lorrains avaient déjà été tout près
d'ouvrir le score en première période. |
A la pause, Troussier voulut alors mettre un terme à la domination messine
dans les airs en demandant à sa défense d'évoluer beaucoup plus haut et
de jouer la ligne. L'équipe de Jean Fernandez domina alors franchement
son adversaire mais multiplia les positions de hors-jeu, jusqu'à ce que
l'OM en appelle au dieu de la chance et du hasard. Sur un ballon en profonduer,
Tum s'échappa vers le but. Mais, alors qu'il était couvert par Beye, il
vit son action stoppée par le juge de touche (59e). Quelques minutes plus
tard, M. Ruffray ne sanctionna pas une main de Déhu dans sa surface de
réparation.
Marseille avait déjà mis un mouchoir sur ses ambitions offensives. Metz sur ses ambitions offensives, Metz continua à pousser mais Avezac (70e) et surtout Proment (74e) se heurtèrent à nouveau à Barthez. Un grand gardien, ça aide, forcément. |
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