Bastia OM

L'OM bat Bastia à Furiani 1 à 0 devant 6 591 Spectateurs Buts: PEDRETTI (61) OM BARTHEZ, BEYE, DEHU, MEITE, BATLLES (YAHIAOUI70'), CHEYROU (NASRI 57'), PEDRETTI, HEMDANI, OLEMBE, MARLET, LUYINDULA BASTIA PENNETEAU, MATINGOU, HAAS (URAS 77'), CHIMBONDA, SAUGET (SIDIBE 74'), SONG, BILLON, KAREMBEU, PIOCELLE, HADJI, NEE (VAIRELLES 76') Les rêves restent plus que jamais à portée de crampons. Après le nul de Lyon à Monaco (1-1), vendredi soir, Marseille a grignoté deux points sur deux de ses concurrents les plus sérieux dans la course vers les sommets. Il en a profité pour décrocher une symbolique deuxième place, en attendant le résultat du match de Lille à Metz, aujourd'hui. Cette position dit déjà la faculté nouvelle que possède l'OM, version Troussier, à voyager en business class. Et on pourrait presque taxer d'exploit le nul réussi par... Lyon à Gerland contre les sudistes (1-1, 19e journée). Depuis les débuts à la tête de l'équipe de l'ancien sélectionneur du Japon, Marseille a engrangé cinq succès loin du Vélodrome mais personne, hier, n'envisageait un abandon progressif du stade fétiche dans les semaines à venir... Même particulièrement médiocre, comme hier à Bastia (1-0), Marseille se pose en outsider sérieux au titre. Car il ne faut pas oublier que les Phocéens recevront les triples champions de France à l'occasion de l'avant-dernière journée, et que l'OM ne vit plus qu'à travers un seul objectif : la Ligue 1. D'ici là, évidemment, les cartes seront peut-être redistribuées et sans cette frappe magnifique de Pedretti et cette erreur de Penneteau, peu attentif sur le coup, l'OM n'aurait certainement pas la même vision de son avenir. Mais le football bascule souvent sur les détails, comme l'avait encore montré Lyon à Monaco, la veille. Les Corses, eux, doivent maudire ces détails que ne leur sont pas favorables ces deniers temps. Les autres résultats de la soirée les ont encore un peu plus enfoncés et l'oxygène se raréfie après la victoire de Strasbourg contre Paris (3-1), et le nul d'Ajaccio à Caen (2-2). "L'O.M. a une occasion et marque un but ; que pouvait-on faire de plus ? Je regrette notre manque d'efficacité et d'investisement offensif." François Ciccolini pouvait ressasser ses regrets. Car Marseille fut bien loin de son standing d'équipe de tête et Bastia, grâce à l'apport très intéressant de ses recrues, Karembeu et Ziani, prit un ascendant sur le jeu.