OM Olympique de Marseille

Partizan OM 1 - 1

Accueil Coupe d'Europe
9 Décembre à Belgrade
Partizan OM 1 à 1 (0 - 0)

Arbitre Mr Gonzales (Espagne), 30000 Spectateurs
Buts Mido (61eme), Delibasic (80eme)
OM Gavanon - Christianval (Beye 16eme) , Hemdani, Van Buyten, Meité, EckerJohansen, N'Diaye, Vachousek- Mido Drogba
Entraîneur Perrin
Partizan Belgrade Pantic - Cirkovic, Malbasa, Savic - Ilic (Cakar 88eme), Duljat, Ognjakovic, Rzasa (Drulovic 66eme), Ivic - Delibasic, Iliev (Radoncic 88eme)
Entraîneur Matthaus
Tout penaud, l'Olympique de Marseille est donc descendu du joli train des équipes TGV (très grande valeur) de la Ligue des champions à la station Belgrade, laissant filer le prestigieux convoi sans lui.
Avec son balluchon sur le quai, il ferait presque peine à voir, cet OM, piteux de ne pas avoir pu, ou su, suivre les meilleurs, mais soulagé d'avoir réussi à attraper la dernière rame pour l'UEFA. Entamée quatre mois plus tôt à Vienne par une fraîche nuit autrichienne lors du tour préliminaire estival, l'aventure en Ligue des champions s'est achevée pour les Marseillais par une soirée glaciale dans la capitale de la Serbie-et-Monténégro.
Commencé dans une kyrielle de rêves les plus fous et les plus déraisonnables elle s'est terminée avec un fort goût d'inachevé et des relents de regrets indicibles, comme si l'épopée européenne était passée trop vite.

Après une entame qui avait pourtant suscité quelque espérance, l'OM a souvent donné le sentiment de courir derrière les wagonnets de première classe; mais chaque fois lors de ses confrontations face au Real (ce qui était plus ou moins programmé) et face à Porto (ce qui l'était sans doute moins), les Olympiens n'ont pas paru suffisamment taillés pour ce type d'aventures et de surclassement brutal.
Trop immatures, trop tendres, trop fébriles, ou pas assez malins, efficaces et costauds.
2003.2004 aura été la grande saison de Didier Drogba sous les couleurs de l'OM.
Venant de Guingamp, le fauve Ivoirien va s'imposer définitivement parmi les grands attaquants Mondiaux.
Evidemment, même si elle termine à dix longueurs des Espagnols et à sept des portugais, la formation d'Alain Perrin n'a jamais sombré dans le ridicule.
Pour son retour en Ligue des champions après quatre saisons de privation, l'OM était glouton.
Mal lui en a pris. Comme s'il suffisait d'avoir faim pour avoir les moyens de s'offrir une très bonne table. Il aurait dû se renseigner auprès de son compatriote lyonnais, devenu spécialiste ces dernièrs années des derniers rendez-vous manqués.
Lequel lui aurait sans doute confirmé que, pour exister à ce niveau-là d'exigence, quelques fondamentaux sont nécessaires, voire indispensables, comme la solidité défensive (au moins un but encaissé lors de cinq rencontres sur six) ou encore la régularité.
Les Buts
61eme Coup franc d'Hemdani excentré sur la droite, la tête décroisée de Mido, au point de penalty, vient tromper Pantic.
80eme : Sur un centre de Malbasa dévié par Van Buyten, Delibasic devance Meite et place une tête qui lobe Jeremy Gavanon qui a remplacé au pied levé Runje.

Fabien Barthez arrivera quelques jours plus tard tandis que Perrin sera limogé et remplacé par José Anigo.
Mais l'OM se consolera en réalisant un parcours de rêve en UEFA, en atteignant la finale et en éliminant Liverpool (et oui, on remet ça), Newcastle, l'Inter de Milan avec un fantastique Drogba.
Mais Valence et le penalty concédé par Barthez ruineront les espérances Olympiennes d'une nouvelle Coupe d'Europe.