Les trois points de la victoire contre Brest, une deuxième place au classement de la Ligue 1 avec sept points en trois matchs...
Voilà le bilan comptable du match de samedi dans un Vélodrome une nouvelle
fois à guichets fermés. Réaliste mais sans charme ni supplément d’âme.
On espère un OM plusrassurant ce vendredi, à 21 h, lors de son déplacement
à Nantes.
Sur un coup de tête, Chancel Mbemba ouvre le score dès la 4 e minute de jeu. Le stade explose de joie. La fête promet d’être belle.
Et puis, les Bretons se créent les meilleures occasions.
Pau Lopez, sans doute piqué au vif par les critiques sur ses derniers matchs, arrête tous
les ballons brestois qui auraient pu faire trembler ses filets. Il s’offre un clean sheet,
bon pour le moral et la confiance. A l’issue du match, les joueurs comme le staff s’en
félicitent. Lui, dont le travail et l’état d’esprit font l’unanimité au sein du groupe olympien.
Ismaïla Sarr conforte la victoire par un deuxième but à la 65 e minute de jeu.
Un nouvel élan donné par l’entrée de Vitinha. Le jeune attaquant portugais a beaucoup
apporté par sa fraîcheur, son envie, sa vivacité.
Ovation pour le soldat Guendouzi
Pour les dix dernières minutes de jeu, Marcelino remplace le buteur Sarr par Mattéo Guendouzi.
Le milieu de terrain est ovationné par le public. Ce sera sa dernière apparition sous le maillot olympien et, pourtant il l’aime, mais que le club a décidé de vendre à la Lazio de Rome.
Les supporters perdent leur guerrier de l’ère Sampaoli.
Mal-aimé par Igor Tudor, peu utilisé par Marcelino qui lui préfère Kondongbia.
Même s’il n’a pas été en réussite dans le match retour face au Panathinaïkos, provoquant un penalty (involontairement).
Puis, bousculé dans la surface de réparation sans que l’arbitre ne bronche, il manque le
premier tir aux buts de la série, privant l’OM de Ligue des Champions cette saison.
Mattéo Guendouzi, dont personnellement je suis fan, méritait mieux que cette fin en
pointillés. Flottent un goût d’inachevé et des regrets comme le montrent les nombreux
messages sur les réseaux sociaux.
L’amour du maillot ne compte plus
Le football moderne, prôné par le président Pablo Longoria, consiste aussi à considérer les
joueurs comme des valeurs marchandes. Leur amour du maillot n’est plus un bonus.
Le mercato se termine ce vendredi 1 er septembre à 23 h 59. Trois heures moins une minute plus tôt sera donné le coup d’envoi de Nantes – OM au stade de la Beaujoire. Un déplacement jaune canari où la victoire s’impose pour continuer à rassurer. A défaut de séduire. Pour l’instant, on vend des joueurs, pas du rêve. |
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