OM Olympique de Marseille

OM 2011/2012, un bilan mi-figue, mi-raisin

ACCUEIL Saison 2011/2012
Crédit Photos OM.net
Un quart de finale de Ligue des champions ne peut pas tout effacer. Malgré son très beau parcours en C1, l'OM ne peut pas considérer qu'il a réussi sa saison.
Dixième d'un Championnat qu'il dominait il y a encore deux ans, le club olympien a même vécu un enfer jusqu'au bout, en traînant comme un fardeau son incroyable série de douze matches sans victoire toutes compétitions confondues entre fin février et début mars.
Un record !
Résultat : les Marseillais ont signé le pire classement du club depuis la saison 2000-2001.
Il y a malgré tout une 3eme Coupe de la Ligue qui offre au club la Coupe Europa, un pis-aller.
L'OM a eu le bon goût d'utiliser à Sochaux un maillot très proche de celui de Montpellier, même si le noir se substitut au bleu foncé.

Ce maillot sera celui de la saison prochaine en Coupe d'Europe.

Espérons qu'il inspirera le club phocéen qui regarde avec jalousie le 13eme budget de Ligue 1 être Champion de France en battant tous les records.
Cinquième club différent sacré lors des cinq dernières années, Montpellier est le candidat que personne n'attendait à un tel niveau, mais qui s'est imposé naturellement comme le plus crédible au fil des matches.
Leader à 19 reprises et jamais classé au-delà de la quatrième place, le MHSC a réalisé une saison remarquable.
Si bien qu'avec 82 points, il est le champion qui compte le plus gros total dans l'histoire du Championnat de France derrière Lyon en 2006.
Avec ses révélations Giroud, Belhanda et autres Yanga-Mbiwa ou encore Bédimo, le club héraultais a visé juste et su tenir tête à l'armada parisienne.
Son président Louis Nicollin n'en espérait pas tant.
Pour l'OM, l'habit ne fait pas le moine, peut-être pourrait-il retrouver des couleurs en jouant en blanc avec des chaussettes bleues, ça ferait rêver les plus de cinquante ans en pensant à Magnusson et Skoblar, les légendes Olympiennes.
Didier Deschamps a bien voulu faire un bilan de cette saison qui le laisse sur sa faim.
"Comme je l’ai dit : on passe d’un extrême à l’autre. Quand c’est bien, « c’est très bien », mais non ce n’est pas très bien. Quand c’est mauvais, « c’est très mauvais », mais ce n’est pas très mauvais non plus.
Je ne me suis pas interrogé par rapport à moi mais évidemment qu’il y a eu des jours et de semaines plus difficiles où avec mon staff on a essayé de trouver les solutions.
Après il y en a plusieurs, parfois ça marche, d’autres fois ça ne marche pas.
Ca tient à tellement peu de choses. Il est vrai que pendant cette période-là il y a un refrain qui est revenu souvent à propos du fait que l’on a du mal à faire du jeu. "
"Ça n’a pas tout le temps était le cas. Faire du jeu, avoir plus le ballon, ça a été presque tout le temps le cas, toute la saison. Même quand on n’a pas été bien. On est passé à côté dans certains matches, on est aussi complétement passé au travers aussi. Ca, c’est une évidence, ou bien l’adversaire nous a été supérieur. Je pense qu’au final seul le résultat compte et je le revendique. On s’en rend compte et encore plus à Marseille, parce qu’avec le même match, poteau sortant, poteau rentrant, perdre 1-0 où gagner 1-0, tout ce qui peut en découler derrière avec les analyses, toute l’ambiance qui peut être créée, ça change l’ambiance au quotidien dans le travail."
"Ce n’est plus la même équipe qu’il y a deux ans mais le groupe que j’ai eu comptait des joueurs de très haut niveau. Il y a des joueurs de qualité, après il y en a certains qui ont découvert la Champions League cette année. Ils n’étaient pas habitués à jouer des matches au couteau aussi régulièrement. Ca prend du temps, il faut de l’expérience et quand l’équipe est en difficulté, c’est plus compliqué. Ceux qui ont un peu plus l’habitude doivent tirer le groupe vers le haut, mais ce n’est pas évident à gérer.
En tant qu’entraîneur j’apprends, tous les jours. Je ne dirai jamais que je sais tout. Je sais que je ne sais pas."
Henri Stambouli, responsable du centre de formation de l’OM, confirme que le club va entrer dans une nouvelle ère :

« On a toujours acheté une trentaine de joueurs de très haut niveau, avec des exigences de résultats en permanence. C’était l’ancienne politique. Aujourd’hui, c’est terminé. On a enclenché le processus il y a deux ans. Avec la crise économique, le nouvel actionnaire (Margarita Louis-Dreyfus) a annoncé clairement que cette époque était révolue. »