OM Olympique de Marseille

OM Spartak Moscou 0 - 1

ACCUEIL Europe 2010/2011
OM Spartak Moscou 0 - 1 ( 0 - 0)
50000 Spectateurs Arbitre : Florian Meyer (Allemagne)
But Azpilicueta 82e csc
OM - Mandanda - Azpilicueta, Hilton, Heinze, Taiwo- Cheyrou, Cissé, Lucho puis J. Ayew 83e- Valbuena, Brandao puis Gignac 61e, A. Ayew
Spartak - Dykan - Parchivliouk, Suchy, Pareja, Makeev - Chechoukov puis Ari 88e, Ibson - Mc Geady puis Sabitov 82e, Alex puis Strantz 90e, Kombarov - Wellliton -
L'OM fait une très mauvaise opération et s'incline contre le Spartak très opportuniste et chanceux sur son but.
Pour la troisième année consécutive, le champion de France a concédé une défaite pour son entrée dans la compétition.
Après Liverpool (1-2) en 2008 et le Milan AC (1-2) en 2009, le Spartak Moscou a confirmé la tendance en venant s'imposer au Stade Vélodrome (0-1).
Pas d'occasion pratiquement pour les Olympiens dans la première mi-temps mais une seconde mi-temps à sens unique, avec un grand nombre d'occasions, mais sans réussite et aussi avec un manque évident de réalisme.
Lucho a manqué la balle de match à 15 minutes de la fin et Azpilicueta a trompé Mandanda sur un coup de billard.
Triste à en pleurer!!!
Dans le jeu, l'OM a encore semblé au-dessus de son adversaire avant de se faire crucifier, autant par malchance que par maladresse, sur un but contre son camp de Cesar Azpilicueta (0-1, 82e c.s.c.). La défaite fait mal. L'objectif avoué d'une qualification pour les huitièmes de finale a déjà du plomb dans l'aile. Si l'OM aura l'occasion de se rattraper, il a déjà grillé un joker avant un déplacement délicat à Stamford Bridge pour défier Chelsea dans deux semaines. Des Blues mis en confiance par leur balade à Zilina (1-4) sous la houlette d'un Anelka des grands soirs (une passe décisive et deux buts).

Didier Deschamps souhaitait à tout prix ne plus revoir "ces erreurs qui coûtent cher" en Ligue des Champions.
Peut-être émoussés après un match difficile face à Monaco dimanche soir (2-2), les Marseillais ont peiné pour prendre le bloc russe à revers, malgré un premier quart d'heure volontaire.
Au milieu de terrain, les olympiens ont contrôlé les débats.
Mais cette maitrise a régulièrement disparu à l'approche des trente mètres adverses.
Le manque de précision dans le dernier geste, incarné par un Brandao aussi volontaire que maladroit, est un défaut rédhibitoire à ce niveau. Pour ne pas avoir su le faire, Marseille en a payé les conséquences..
En deuxième période, Mathieu Valbuena, enfin retrouvé ,après un premier acte poussif a entretenu l'espoir.
Mais il a toujours manqué quelque chose. La précision, à l'image de cette tête à bout portant de Lucho qui a inexplicablement manqué le cadre (76e) ou la chance, comme sur l'ultime tentative de Gignac renvoyée par le poteau (90e+2). A
Dikan a aussi fait ce qu'il fallait pour écoeurer les Olympiens dans le but du Spartak.
Il ne manquait plus que le coup de grâce. Sur un contre mené à toute vitesse, le centre de Kombarov, dévié par Azpilicueta, trompait Mandanda et plongeait le Vélodrome dans le désarroi (0-1, 82e).
La saison s'annonce difficile.