Valenciennes OM

	Valenciennes OM 54000 Spectateurs arbitre Mr Gautier OM Mandanda - Bonnart, Heinze, Diawara, Taiwo -M'Bia, Cissé, Cheyrou - Koné puis Valbuena 13eme puis Ben Arfa 86eme, Brandao, Niang puis Morientes 74eme
Le premier grand choc de la saison entre Marseillais et Bordelais n'a pas donné de vainqueur, pas même de but (0-0). Il a tout de même offert un intense combat physique et tactique, quelques occasions franches également. Plus puissants, les joueurs de Didier Deschamps regretteront leur manque de réussite car Brandao et Cheyrou ont trouvé les montants. La série de quatorze victoires girondines a pris fin au Vélodrome mais les champions en titre restent en tête du classement. Les Marseillais suivent à deux longueurs.
	Le public marseillais vibre d'émotion avant même le coup d'envoi de ce premier match de la saison au Vélodrome. Le club phocéen rend un hommage poignant à Robert Louis-Dreyfus, son ancien propriétaire, et le duel tant attendu peut démarrer. Laurent Blanc mise sur un milieu renforcé avec Fernando et Gouffran en titulaires surprises. Didier Deschamps, lui, compte sur son équipe habituelle avec Mbia et Koné. Le petit Ivoirien ne profite pourtant pas longtemps de l'ambiance bouillonnante. Blessé après un duel aérien, il doit céder sa place à Valbuena (13e).
Mandanda se rassure en effectuant une sortie décisive hors de sa surface dans les pieds de Gouffran (7e). La rencontre tourne vite à une bataille pour le contrôle du ballon. Les duels sont nombreux et rugueux notamment entre Diawara, ancien de Bordeaux, et son ami Chamakh, un peu trop esseulé. A l'opposé, Brandao bénéficie de davantage de soutien et de bons ballons à exploiter. Le Brésilien rate pourtant l'ouverture du score en ne cadrant pas sa tête plongeante devant le but sur un bon centre de Valbuena (29e). Il manque ensuite d'un peu de réussite en envoyant une puissante frappe de 25 mètres sur le poteau de Carrasso (36e).
	Sur corner, Taiwo, lui manque de puissance dans sa tête pour surprendre le gardien girondin (44e) et l'OM dominateur au niveau athlétique grâce aux solides Diawara, Taiwo ou Mbia ne parvient pas à faire craquer une défense bordelaise emmenée par l'intraitable Planus. Consacrant la plupart de leurs efforts aux duels, les Girondins, eux, n'affichent pas leur qualité technique et leur jeu collectif habituels.
Malgré une puissante frappe de Cheyrou au milieu de la surface bordelaise qui termine sur la barre d'un Carrasso surpris (64e) et une tête vicieuse de Gourcuff, assez discret, bloquée par Mandanda (68e), les occasions se font rares dans une seconde période tendue et verrouillée. Heinze se régale de ce genre de matches et provoque déjà les applaudissements du public phocéen par son activité incessante.