  | 
      A Montpellier  
      OM Lille 1 - 0  
      30000 Spectateurs arbitre Mr Fautrel 
      But Brandao 11eme 
      OM 
      Mandanda - Kaboré, Heinze, Diawara, Taiwo -Abriel, Cissé, Cheyrou - Ben
      Arfa puis Koné 62eme, Brandao puis Morientes 78eme, Niang puis Valbuena
      86eme 
      Lille 
            Butelle - Debuchy, Rami, Plestan, Emerson - Balmont, Cabaye puis Chedjou
      80eme, Mavuba, Obraniak puis Hazard 62eme- De Melo puis Gervinho 68eme,
      Aubameyang- 
             
            Crédit Photos OM.net | 
     
    
      En champion exigeant qu'il a toujours été, Didier Deschamps va rapidement
      recadrer ses troupes.  
      Les Olympiens ont enregistré leur deuxième victoire en autant de matches.
      Mais les vice-champions de France ont oublié de verrouiller leur victoire
      en laissant Lille refaire surface en fin de match alors que les Phocéens
      étaient alors en supériorité numérique.  
      Deschamps avait pourtant parlé d'un match de Coupe d'Europe en évoquant
      la préparation de cette rencontre jouée exceptionnellement à Montpellier. | 
        | 
     
    
        | 
      Le détonateur de ce début de rencontre ? Brandao.  
      Le Brésilien, malheureux une semaine plus tôt, était rapidement dans tous
      les bons coups. Ici une tête plongeante (4e), là une frappe vicieuse relâchée
      par un Ludovic Butelle fébrile (10e). Sur le corner suivant, superbement
      botté par Hatem Ben Arfa (titularisé pour l'occasion), Brandao s'élevait
      au-dessus de la mêlée, Butelle compris, pour smasher dans le but déserté.
      Le début d'une promenade marseillaise ?  
      Entre les prises de balles de Mamadou Niang, les remises de Brandao et
      les quelques inspirations (encore trop rares toutefois) de Ben Arfa, l'animation
      olympienne donnait le tournis aux Nordistes. | 
     
    
      | D'autant que ceux-ci étaient aussi battus là où ne l'attendait pas : dans
      l'impact physique. Pourtant réputé coriace dans ce secteur, le Losc se
      faisait dévorer par un Marseille définitivement plus costaud que l'an passé,
      notamment derrière. "Avec Gabriel Heinze et Souleymane Diawara, j'ai
      davantage de potentiel physique. Je veux que dans le combat la crainte
      change de camp", annonçait Deschamps en début de saison. Résultat,
      les Dogues ont souffert sur les contacts, y compris dans leur secteur fort,
      l'entrejeu. Et on ne parle pas même pas du pauvre Tulio De Melo, offert
      en pâture à la paire Diawara-Heinze. | 
        | 
     
    
        | 
      L'OM baissa par contre de régime alors que paradoxalement leurs adversaires
      étaient réduits à dix après la sortie de Debuchy suite à une énième faute
      sur l'insaisissable Niang (64e).  
      Mais après une rafale de tirs dans la foulée de cette exclusion, les Phocéens
      relâchaient la pression.  
      A ce titre, Deschamps peut remercier Rudy Garcia de ne pas avoir utilisé
      plus tôt le jeune Eden Hazard, auteur d'une entrée tonitruante.  
      Les partenaires de Niang se sont donc fait une vraie frayeur. Mais ne nous
      trompons pas : malgré cela, aujourd'hui, c'est bien l'OM qui fait peur... | 
     
    
      Résultats de la journée 
       
      Lens 2 – 0 Auxerre  
      Sochaux 2 – 3 Bordeaux  
      Lorient 2 – 2 Montpellier  
      Lyon 1 – 0 Valenciennes  
      Nancy 4 – 0 Monaco  
      PSG 3 – 1 Le Mans  
      Toulouse 3 – 1 Saint Etienne  
      Boulogne 2 – 1 Grenoble  
      Nice 1 – 1 Rennes  
      OM 1 - 0 Lille | 
        | 
     
  
 
 |