OM Olympique de Marseille

Amical Bari OM 1 - 1

ACCUEIL Saison 2014/2015
Bari OM 1 - 1 (0 - 0)
Bari
Arbitre : Eugeno Abbatista (Italie), 22000 Spectateurs
Buts Caputo 62eme sp, Batshuayi 82eme
OM Mandanda - Lemina, N'Koulou, Romao, Morel, Mendy - Payet, Imbula - Thauvin, Gignac,André Ayew
puis Samba, Dja DjeDje, Sparagna, Mendes, Cheyrou, Batshuayi, Amalfitano, Porsan-Clemente
Avec Alessandrini absent et Batshuayi sur le banc, c'est un OM 2013/2014 qui était sur le terrain.

Avec N'Koulou, André Ayew et Captain Mandanda, ça ressemblait à la saison dernière, dans la composition mais aussi sur la pelouse avec beaucoup de déchets.

Payet jouait sa partition tout seul, on était bien loin de la griffe Bielsa, avec des tirs lointains non cadrés, rien à voir avec les trois premières rencontres.
Marcelo devait s'arracher les cheveux devant le spectacle produit.

Il est vrai que les effets de la préparation commencent à se faire sentir, et le plus important sera d'être prêt contre Bastia pour la reprise du championnat.
Dans le jeu, RAS, juste une défense Olympienne assez solide, et un but refusé à Gignac pour un hors-jeu limite avant la fin de la mi-temps.
En face, le modeste Bari ne cassait pas non plus des briques....

Sans compter les fautes commises sifflées par l'arbitre Italien Eugeno Abbatista.
A l'heure de jeu, après que Lemina eut quitté le terrain sur une blessure inquiétante, Morel concéda un penalty à Sabelli, et Caputo ne se fit pas prier pour exécuter Samba rentré à la mi-temps.

Du coup, c'est N'Koulou, par ailleurs qualifié d'un excellent match, qui hérita du brassard.

Sparagna, Mendes, Cheyrou, Batshuayi et Amalfitano firent leur apparition et un but fut refusé à N'Koulou pour une faute peu évidente à la suite d'un centre de Thauvin.

Ce fut finalement Michy Batshuayi qui égalisa sur une double cagade de la défense de Bari.

1 à 1, la balle au centre...

Mais Batshuayi, ça semble en tout cas l'affaire du mercato, c'est toujours ça de gagné.
Quatre matches, quatre mi-temps, quatre buts..
Bari, 1991, souvenirs souvenirs...
Une image, une seule, fracasse les souvenirs au moment où l'on repense à la finale de Bari.
Celle de Basile Boli courbé, son visage inondé de larmes caché dans ses mains crispées. ça fait du mal, un homme qui pleure. Avec Basile, on a encore plus mal.
Longtemps, Basile va errer comme une âme en peine, appelant l'air frais du soir de son souffle court.
Il a ce regard perdu vers l'infini qui ne comprend pas, qui n'en revient pas, qui ne croit pas que tout se soit achevé par cet immense gâchis.
Car maintenant la fête est morte et le rêve est brisé.
L'OM empoche ses dernières espérances et laisse filer l'Etoile Rouge de Belgrade vers un triomphe indécent.
Bonjour tristesse.