Le printemps marseillais n'est pas politique. Il est olympien.
Cette victoire contre le PSG est un jour de gloire. Ce jeudi matin après
une courte nuit à rêver en bleu et blanc, le réveil est facile. Il est
tout sourire même avant 6 heures.
La magie de la victoire...
Quand l'OM va tout va. Quand l'OM gagne un match contre le PSG dans son
volcan du Vélodrome, la vie est belle. Le ciel plus bleu, le soleil plus
brillant. Un truc de fada. Et l'effet est le même du boulevard Michelet
au Vieux-Port, d'est en ouest, du nord au sud de la France, de l'Australie
aux Comores.
Une équipe de guerriers
Les supporters de l'OM sont heureux. Tout simplement. Régalés par une
équipe de guerriers qui n'a rien lâché. Une victoire construite dans la
force collective et la solidarité selon la méthode Tudor. Droit au but,
attaquants comme défenseurs. Tous derrière, défenseurs comme attaquants
quand il y a le feu. Un football total qui régale les 65329 spectateurs
du stade Vélodrome et 4,2 millions derrière leurs écrans. Tout simplement
magique quand tout fonctionne comme lors de ce match de huitièmes de finale
de Coupe de France. Savourons ce bonheur de victoire sans penser au lendemain.
Au prochain match contre Clermont. Offrons-nous cette parenthèse collective
et enjouée.
Faites du foot, pas la guerre
Faites du foot, pas la guerre... Une phrase qui s'impose en voyant l'Ukrainien
Russlan Malinowskyi offrir le but de la victoire à l'OM. Une exultation,
une libération au moment où le président Emmanuel Macron, grand supporter
de l'OM depuis l'Elysée, reçoit Volodymyr Zelynsky, le président ukrainien
en guerre contre la Russie depuis près d'un an. Le symbole est fort. Il
remet les choses en place. Profiter des grands bonheurs au quotidien d'une
victoire sur un terrain de foot pour se souvenir que d'autres se battent
sur un terrain militaire. Pour défendre leur pays, leur drapeau. La frappe
de Russlan entre dans l'histoire d'un club, d'une ville, d'une passion,
de la diplomatie.
Le printemps est marseillais.
Aux armes !
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