OM Olympique de Marseille

J’ai demandé à Igor… Par Steph13Olympienne

Décrocher un sourire d’Igor Tudor, c’est un peu comme décrocher la lune…

Ou une victoire contre Reims ou Nantes au Stade Vélodrome. Qu’est-ce que ça fait du bien…. de voir le coach fendre son armure austère.

Derrière sa barbe et cette banane, une question sur sa relation avec les supporters de l’OM lors de la conférence de presse d’avant-match contre Nantes.

Copieusement sifflé lors du premier match de la saison, l’entraîneur prend tout le monde à contre-pied avec sa réponse : «  On joue pour les supporters. Les sifflets du premier match nous ont porté chance. Si je me fais siffler à nouveau et qu'on gagne, très bien. L'important est que les joueurs ne soient pas sifflés. » 
Il a été exaucé. Conspué, plus modérément que contre Reims, son coaching a payé. Une victoire et sept points sur neuf en trois matches. Le compte est plutôt bon. La manière encore à peaufiner. Le mystère à entretenir.

Un gladiateur

L’ancien entraîneur de l’Hellas Verone décide qui sera sur la feuille de match lors du dernier entraînement. Un choix assumé et revendiqué auquel les Marseillais sont peu habitués.
Que le meilleur enfile le maillot. Que le capitaine Payet commence la saison trois fois de suite sur le banc. Peu importe les sifflets.

Tudor aime l’adversité, c’est un gladiateur. Dans l’âme, la carrure et la posture.
L’arène du boulevard Michelet, chauffée à blanc par 65  000 personnes, ne lui fait pas peur. Elle le transcende même dans l’incompréhension générale. Sortir Ünder, qui vient de rentrer, ce n’est pas un problème  : «  C’est pour le bien de l’équipe  ». Le score lui donnera raison.
Le public non. Igor Tudor ne s’en offusque pas. Il se nourrit, semble-t-il, de ce bras de fer. Est-il vraiment nécessaire  ?

Un Croate bien-aimé
La sérénité des deux côtés ne serait-elle pas meilleure conseillère pour enchaîner trois matches en sept jours  : un déplacement à Nice dimanche  ; la réception de Clermont-Ferrand le 31 août  et un voyage à Auxerre le 3 septembre.
Je demanderai à… la lune de «  s’occuper des cas comme ça  ». Ou à Alen Boksic, le Croate bien-aimé de l’OM.

Boksic....le Croate