OM Olympique de Marseille

Le grand huit des Olympiens Par Stéphanie Freedman

Ramener la Coupe à la maison, ça commence ce soir (samedi 14 janvier).

Trente-quatre ans à vivre sans ce trophée si spécial qu’est la Coupe de France.
L'OM en a fait un objectif cette saison.
Un bouillonnant stade Vélodrome en rêve.

Comme d'une possible huitième victoire d'affilée. Que le mistral qui souffle fort et froid aille droit au but contre Rennes, tombeur du PSG, le dimanche précédent…
Le coup franc direct de l’Ukrainien Ruslan Malinovskyi, à la 10e minute, s'écrase sur le haut du poteau du gardien Alemdar.
Quel coup de canon ! Alexis Sànchez enchaîne magnifiquement pour marquer.
But refusé pour hors-jeu par l'arbitre Stéphanie Frappart.
Sans relâche Grosse domination des Marseillais dans ce premier quart d'heure, mais rien au fond...   Rien pour réchauffer les 57 103 spectateurs transis au corps transis de froid, mais au cœur chaud et à la voix chantante et sans relâche.

Sans relâche, c’est la nouvelle force de cet OM qui presse sans arrêt son adversaire.
Avec confiance et sérénité, malgré les petites frayeurs de toute fin de match sur Pau Lopez.
Délivrés ! La délivrance, c’est l’infatigable Mattéo Guendouzi qui la marque de son plat du pied droit sur un centre en retrait de Jordan Veretout à la 59 e minute de jeu.
Un contre express magnifiquement joué par les deux vice-champions du monde en grande forme.

Une finale avant l’heure

On oublie le mistral glacial, c’est un sirocco tout chaud, qui enflamme le stade Vélodrome jusqu’à la fin du match.
Joueurs et public embarquent dans un grand huit dans la joie et la bonne humeur.
Celui de huit victoires d’affilée, celui des 8 es de finale de la Coupe de France à jouer le 8 février… contre le PSG.

Une finale avant l’heure, une répétition générale avant le match de championnat programmé le 26 février.
Un match à gagner pour continuer à rêver et pour ramener la Coupe à la maison.