Marcelo Bielsa n'a pas beaucoup parlé depuis son arrivée à l'OM,.
Ce jeudi, lors d'une conférence de presse presque improvisée (les médias ont été prévenus seulement quatre heures avant), l'entraîneur argentin a chargé ses dirigeants et Vincent Labrune
«Le bilan de ce marché des transferts est négatif. Je crois que le président
m'a fait des promesses qu'il savait intenables», a-t-il commencé.
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«Aucun joueur n'est arrivé sur ma décision. (...) Nous voulions Stambouli
ou Alderweireld.»
Avant de détailler :
«J'ai appris la vente de Lucas Mendes au dernier moment car il partait
au Qatar. J'ai appris l'achat de Doria le lundi après-midi alors qu'il
arrivait pour la visite médicale. Je me suis opposé à son arrivée. Quand
je donne ma position sur un joueur, je prends en compte de nombreux facteurs
et l'un d'entre eux est de savoir quelle est sa valeur et s'il est là pour
la durée.
L'arrivée de Doria, je n'ai pas pu l'analyser. Je n'ai pas pu donner mon
opinion. Le président m'avait aussi promis qu’on n'allait pas engager de
joueurs étrangers, car l'OM n'a pas la structure suffisante pour évaluer
les qualités d'un joueur qui ne joue pas en France ! Aucun joueur n'est
arrivé sur ma décision. J'ai proposé douze options et aucune ne s'est concrétisée.
Nous avons dû recruter dans l'urgence alors que nous voulions ou Stambouli
ou Alderweireld.» |
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Cependant, le nouvel entraîneur de l'OM ne se voit pas loin du club.
«Je suis ici et je vais assumer mes responsabilités. Mais je répète : le
projet initial ne correspond pas à la réalité. Si j'ai pensé partir? Non.
J'assume tous les résultats sportifs. Mais je ne veux pas être responsable
de la manière dont le projet a été conçu. (...) Je suis satisfait de travailler
avec ce groupe et content de le faire. Et cela ne va pas m'empêcher de
tout faire pour gagner les matchs que nous devons gagner. Je vais assumer
avec joie et optimisme le challenge qui est devant moi, mais le mode de
fonctionnement du club me déçoit.» |
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