Après un premier échec en finale neuf ans plus tôt, les Bastiais sont enfin
      récompensés de leur belle régularité en Coupe de France. 
      Le trophée s'envole en Corse pour le plus long voyage de son histoire.
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      Un spectacle rare marque cette nouvelle édition de la Coupe. | 
    
    
      Tel un météore, le club de Bordeaux brille de tous ses feux en seizièmes
      puis en huitièmes (4-1 puis 6-0 face à Angers ; 4-1 puis 6-4 face à Nantes)
      avant d'imploser 1-5 puis 0-4 en quarts de finale face à Strasbourg.  
       
      36 buts en seulement trois rencontres aller-retour consécutives pour un
      même club : un record dans les annales de la Coupe, à ce niveau de la compétition.
       
       
      Ce sont les Stéphanois qui stoppent à leur tour les Alsaciens en demi-finale. | 
      
      
        
          
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            Nantes explose face à Bordeaux et Bernard Lacombe . | 
           
        
       
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      Curieusement, cette Coupe est une élimination des favoris entre eux. 
      PSG est éliminé par Nantes après avoir failli renverser la vapeur au Parc
      dans un match complètement fou (0-2, 5-3), les canaris sont éliminés par
      Bordeaux (1-4, 4-6), qui est éliminé par Strasbourg (1-5, 0-4), qui est
      éliminé par les verts (1-2, 1-1). 
       
      On note les scores élevés de ces matches. | 
    
    
      | Martigues révélation de la Coupe s'impose contre Bastia à domicile par
      3 à 0 mais explose à Furiani par 5 buts à 0. | 
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            Eliminés à deux reprises lors des éditions précédentes par un club de Deuxième
            Division, les Verts ont enfin mis un terme à cette série noire en sortant
            Montpellier, prenant ainsi leur revanche des quarts de finale de la dernière
            Coupe de France. | 
           
        
       
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      Parvenus en finale, les Foréziens s'apprêtent à améliorer leur propre record
      en réalisant un cinquième doublé Coupe-Championnat (après ceux de 1968,
      1970, 1974, 1975). | 
    
    
      A se fier aux statistiques, l'affaire semble entendue car un Champion parvenu
      en finale s'avère quasiment imbattable.  
      En cinquante ans, on ne relève que deux exceptions à cette règle générale.
       
      Les Bastiais sont bien placés pour le savoir : finalistes en 1972, ils
      firent les frais de la détermination des phocéens à remporter un nouveau
      doublé Coupe-Championnat. | 
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      Face à la régularité impressionnante des Stéphanois - six fois vainqueurs
      pour six finales disputées en moins de vingt ans -, les Bastiais semblent
      inexpérimentés.  
      Aucun club corse ne figure alors au palmarès de la Coupe et le club de
      Bastia n'a d'ailleurs accédé à l'élite professionnelle qu'en 1965. Pourtant,
      parvenus à quatre reprises en quart de finale entre 1974 et 1978, les Bastiais
      sont récompensés de leur persévérance.  
      Ils se fraient un chemin jusqu'en finale, éliminant successivement Auxerre
      - finaliste en 79 -, Monaco - le tenant du trophée - et enfin, Lens. | 
    
    
      Pour aborder cette rencontre au parc des Princes, les joueurs corses bénéficient
      de l'expérience de leur entraîneur Antoine Redin, vainqueur de la Coupe
      trois ans plus tôt avec Nancy. Les Lorrains l'avaient alors emporté grâce
      à un but de Michel Platini, évoluant cette saison sous les couleurs...
      stéphanoises.  
      Après une première période d'observation, ce sont les joueurs bastiais,
      opérant en contres, qui trouvent finalement la faille à deux reprises dans
      la défense des Verts, déstabilisée par la sortie prématurée du stoppeur
      Gardon. | 
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      Déjà buteurs lors des demi-finales face à Lens, Milla et Marcialis viennent
      battre de près le gardien stéphanois Castaneda à huit minutes d'intervalle.
       
      Et si le Stéphanois Santini parvient à réduire le score sur penalty à la
      soixante-douzième minute, les joueurs corses conservent leur avantage jusqu'à
      la fin.  
      L'Ile de Beauté est ravie d'accueillir pour la première fois la Coupe de
      France, qui effectue à cette occasion son premier voyage hors du continent. | 
    
    
      
      
        
          
            Huitième de Finale  
            Aller 
            MARTIGUES THIONVILLE 3-0 
            ANGOULEME STRASBOURG 2-1 
            MONTPELLIER METZ 1-0  
            LENS LE HAVRE 2-0  
            LILLE CHATEAUROUX 2-0  
            BASTIA MONACO 2-0  
            NANTES BORDEAUX 1-4  
            NANCY ST-ETIENNE 2-1  
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            Retour 
            THIONVILLE MARTIGUES 2-2 
            STRASBOURG ANGOULEME 2-0 
            METZ MONTPELLIER 2-1  
            LE HAVRE LENS 1-0 
            MONACO BASTIA 2-1 
            BORDEAUX NANTES 6-4 
            ST-ETIENNE NANCY 3-1  
            CHATEAUROUX LILLE 1-0 | 
           
        
       
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            Quart de Finale 
            Aller 
            MARTIGUES BASTIA 3-0  
            ST-ETIENNE MONTPELLIER 2-1  
            BORDEAUX STRASBOURG 1-5 
            LILLE LENS 1-0  
            Retour 
            BASTIA MARTIGUES 5-0  
            MONTPELLIER ST-ETIENNE 1-1 
            STRASBOURG BORDEAUX 4-0 
            LENS LILLE 3-1 | 
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            Demi Finale 
            Aller 
            ST-ETIENNE STRASBOURG 2-1 
            BASTIA LENS 2-0 
            Aller 
            STRASBOURG ST-ETIENNE 1-1  
            LENS BASTIA 0-1 | 
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      Finale le 13 Juin 1981 au Parc des Princes  
      Bastia bat Saint-Etienne 2 buts à 1 (0 - 0) 
      Arbitre Mr Konrath 46155 Spectateurs 
      Buts Marcialis (50eme), Milla(58eme), Santini(72eme sp) 
      Bastia - Hiard - Cazes, Lacuesta, Orlanducci, Marchioni - Desvignes, Fiard, J.Henry
      - Marcialis, Milla, Ihily - 
      Saint-Etienne - Castaneda - Battiston, Gardon puis Primard (18eme), Lopez, Janvion -
      Santini, Platini, Elie - Zimako, Roussey puis Paganelli (86eme), Rep - 
       
      Sur la photo, Rep pose avec ses anciens co-équipiers vainqueurs. |