| En cette année de Coupe du Monde, le Stade
de Reims d'Albert Batteux réalisait un magnifique
doublé Coupe-Championnat au grand dam du
Nîmes Olympique. |
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Dauphins des Rémois en Championnat, les "Crocodiles"
s'inclinaient également en finale de la Coupe
de France (1-3) en ce 18 mai 1958 au Stade
Yves du Manoir de Colombes.
L'édition 1957-58 de la Coupe de France fut
parfaitement représentative de l'esprit de
cette compétition.
Feu d'artifices de surprises, éliminations
de ténors, choc lors de la finale, tous les
ingrédients y étaient en effet réunis. |
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Des trente-deuxièmes aux huitièmes de finale,
sur quinze oppositions entre formations professionnelles,
dix tournaient à l'avantage de celles hiérarchiquement
inférieures.
Ainsi, durant ces trois tours, Sète, formation
de Deuxième Division, parvenait à éliminer
consécutivement des formations de Première
Division : Marseille (4-1 en 32èmes), Saint-Etienne
(3-1 en 16èmes) et Ales (1-1 puis 1-0 en
8èmes).
Alors que les Sétois étaient derniers de
la Division 2.
Metz face à Besançon (D2, 0-2), Nice devant
Montpellier (D2, 3-2) ou encore Sochaux à
Toulon (D2, 2-1) connaissaient un sort semblable. |
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Un nouveau un marathon entre deux équipes,
Nantes (Division 2) et Caen (CFA), entraîné
par Grillon..
Le 15 décembre 1957 : 1-1 à Caen ;
le 22 décembre : 0-0 à Nantes ;
le 29 décembre : 0-0 à Tours ;
le 5 janvier 1958 : le match fut arrêté à
la 19e minute en raison d'une pluie torrentielle
Nantes menait alors 1-0 (but de Zaetta)
: 12 janvier enfin : Nantes b Caen 1-0 (but
de Bouteiller).
En cinq matches, Nantais et Caennais avaient
joué 469 minutes. |
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Reims réalise un parcours sans faute, éliminant
Lyon au Parc avec un but exceptionnel de
Roger Piantoni.
Après Roubaix (7 à 4) et Lens (2 à 1), les
Rémois retrouve Nimes en finale. |
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Pour la première fois de l'histoire de la
Coupe de France, une finale allait opposer
le Champion en titre sortant (Reims) et son
dauphin (Nîmes,).
Une anecdote qui ne se reproduira pas avant
la saison 1986-87 et la finale Bordeaux OM.
Reims entrait de plein pied dans cette finale.
Les joueurs d'Albert Batteux, bien que privés
de Raymond Kopa parti sous les cieux madrilènes,
était alors au sommet de leur art. Adepte
de la passe courte rapide, la formation rémoise
dominait outrageusement la première période.
Nîmes, réduit à dix après une blessure de
son milieu de terrain, André Schwager, ne
pouvait qu'attendre une baisse de rythme
de Reims. |
Juste avant la pause, à la 42ème minute,
René Bliard reprenait victorieusement une
passe en retrait de Just Fontaine (1-0) et
donnait un avantage mérité à son équipe.
Dès le retour des vestaires,Mazzouz remettait
les deux équipes à égalité sur un coup-franc
enveloppé dans la lucarne de Dominique Colonna
(49ème, 1-1).
La suite de la rencontre fut identique à
la première période, Reims reprenant la totale
maîtrise de la rencontre.
Just Fontaine, meilleur buteur du Championnat
1957-58 avec 34 buts inscrits, redonnait
un précieux avantage à son équipe (2-1, 56ème),
qui allait être un peu plus creusé par René
Bliard en toute fin de match (3-1, 89ème). |
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Après Sète en 1934, le RC Paris en 1936,
Lille en 1946 et l'OGC Nice en 1952, Reims
réalisait ainsi l'une de ses saisons les
plus complètes en décrochant un superbe doublé
Coupe-Championnat, les deux fois au détriment
de Nîmes. |
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Les Buts de la Finale:
1:0 Bliard (42), reprise, au point de penalty
d'un centre en retrait de la gauche de Fontaine.
1:1 Mazzouz (49), tir de 22 m dans la lucarne
gauche, sur coup franc direct.
2:1 Fontaine (56), tir à ras de terre de
9 m dans le coin droit du but, sur passe
en retrait de Bliard.
3:1 Bliard (89), tir à ras de terre, après
trois passes redoublées avec Fontaine. |
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Huitième de finale
SETE ALES 1-1 1-0
CO ROUBAIX TOURCOING BESANÇON 2-1
REIMS LYON 2-0
NIMES MULHOUSE 2-0
MONACO TOULON 3-0
LENS LE HAVRE 3-2
BORDEAUX RC PARIS 1-0
STRASBOURG ROUEN 2-1 |
Quart de finale
MONACO STRASBOURG 2-1
NIMES SETE 2-1
LENS BORDEAUX 1-0
REIMS RC ROUBAIX 7-4
Demi-finale
REIMS LENS 2-1
NIMES MONACO 2-1 |
Finale 18 Mai 1958 à Colombes
Reims bat Nimes 3 à 1 (1 - 0)
56523 Spectateurs
Arbitre Mr Le Menn
Buts Bliard (42eme, 89eme), Mazzouz (49eme),
Fontaine (56eme)
Reims - Colonna - Zimny, Jonquet, Giraudo - Penverne,
Siatka - Lamartine, Bliard, Fontaine, Piantoni,
Vincent -
Nimes - Roszak - Bettache, Laffont, Venturi -
Schwager, Barlaguet - Salaber, Akesbi, Skiba,
Mazzouz, Rahis - |
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Jean Vincent fut l'entraîneurdu FC Nantes
(2 titres, 1 Coupe) de 1976 à 1982.
Iil vit aujourd'hui à Saint Brévin. |
"C'était en seconde mi-temps de la finale
contre Nîmes, Colonna repousse du poing un
centre de Bettache mais est télescopé par
Akesbi.
Doumé est emporté sur la touche, il reviendra
comme ailier gauche tandis que je prends
sa place dans le but. |
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J'ai eu de la chance, pousuivit Jean, car
j'effectuai mon premier arrêt d'une seule
main ce qui me valut les faveurs du public
et me mit en confiance. |
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J'eus le bonheur de dévier un tir sur la
barre, et de récupérer le ballon, mais en
fait, nous dominions assez largement Colonna
se comportait fort bien à l'aile gauche et
nous avons gagné 3 à 1.
Les copains me félicitèrent mais ils en avaient
fait autant que moi, sinon plus."
Jean Vincent, avant de jouer, à Reims porta
le maillot du L.O.S.C. et gagna deux fois
la Coupe avec club nordiste en 1953 et 1955.
"Je suis probablement le seul footballeur
à avoir la Coupe de France sur sa photo de
mariage.
En effet, je me suis marié juste après la
finale de 1953 et le club me l'a aimablement
prêtée pour ce grand jour. |
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Au cours de mes deux finales lilloises, j'ai
marqué à chaque fois le premier but.
En 1953, l'ambiance était très joyeuse et
je me souviens que nous sommes allés au dancing
le soir.
Mais en 1955, tout en étant heureux d'avoir
gagné, notre joie était mitigée car les barrages
nous attendaient." |
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