OM Olympique de Marseille

OM Real de Madrid 1 - 3

Accueil Saison 2009/2010
OM Real Madrid 1 - 3 (1 - 1)
54000 spectateurs Arbitre Mr Stark
Buts Ronaldo 5e, Lucho 9e, Albiol 60e, Ronaldo 80e
OM Mandanda- Bonnart, Diawara, Heinze, Taiwo- Abriel, Lucho, Cissé puis Koné 6ée, Cheyrou - Brandao puis Morientes 78e, Niang puis Valbuena 68e
Real - Casillas - Ramos, Pépé, Albiol, Arbeloa - Alonso puis A.Diarra 78e, L.Diarra, Van der Vaart puis Raul 71e, Marcello- Higuain puis Benzema 62e, Ronaldo -
Ainsi, l’aventure en Champion’s League s’arrête encore dans la première phase. Comme en 2003 avec Perrin, 2007 et 2008 avec Gerets. On a d’ailleurs l’impression qu’on n’a pas avancé d’un pouce depuis un certain OM Liverpool il y a deux ans où les Reds étaient venus donner la leçon au Vélodrome de la même manière que le Real hier.

On se souvient juste que l’ami Rolland avait qualifié les Olympiens pour le 2eme tour en 1999 avant de se faire virer comme un malpropre juste avant le nouveau siècle.

Ah l’ingratitude !!!

Depuis, on ne peut pas dire que le 21eme century est offert à l’OM un présent digne de son passé.

De Gerrard à Cristiano Ronaldo, on voit tout ce qui manque aux Phocéens pour franchir la marche des éliminatoires.

La barre était trop haute pour les Olympien, mais bien trop basse pour Lucho dont le penalty aurait pu un peu inverser un peu l’histoire.

Dès le début, Cristiano Ronaldo ne se faisait pas prier pour "lucarner" Mandanda.
Cependant, l’OM gardait le rythme et Taiwo laissait sur place Ramos pour centrer sur Brandao, encore bien insuffisant techniquement. Sa tête de pupille à bout portant était mal repoussée et Lucho égalisait comme il en a l’habitude de la même manière qu’à Milan.

Au repos, on pouvait y croire avec les nouvelles en provenance de Zurich où les Suisses menaient 1-0 face à Milan.

Seulement, la seconde période n’était pas du même acabit. Le Real montait en puissance, et à l’heure de jeu, Van der Vaart prenait un objet sur la tête. Ah les imbéciles !!! Et comme un symbole du destin, c’est sur ce corner que Albiol crucifiait Mandanda.

Puis, six minutes plus tard, l’OM perdait Niang sur blessure, et Lucho confondait la lucarne avec la barre transversale. N’est pas Ronaldo qui veut.

Dès lors, les carottes étaient cuites, plus de Niang, pas davantage de Brandao trop à l’étroit dans son costume de déménageur des surfaces mais aux limites techniques ahurissantes à ce niveau, et un OM qui allait voir la Touch French Benzema Diarra jouer à la baballe pour offrir le 3eme but à Ronaldo qui profitait d’une sortie aventureuse de Mandanda.

Avec tout ça, deux ans après, on n’a pas avancé d’un pouce. Le Belge qui se morfond dans les sables du désert se rend compte que la puissance que l’on ajouté à son équipe n’est pas encore au rendez-vous Européen.

Et pendant ce temps là, Ziani qualifie l’Algérie en Coupe du Monde, Ben Arfa est dans les tribunes, Valbuena arpente le bord du terrain jusqu’à 20 minutes de la fin.

Les petits n’ont plus la cote, comme si Deschamps s’en voulait à lui même.