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      OM Milan 1 - 2 (0 - 1) 
      Arbitre Mr Bo Larsen, 54000 Spectateurs 
      Buts : Heinze (49e) pour Marseille, Inzaghi (28e et 74e) pour l'AC Milan 
      OM  
      Mandanda - Kaboré, Diawara, Heinze, Taiwo - Cissè puis Morientes 87eme,
      Mbia, Cheyrou - Lucho Gonzalez puis Ben Arfa 75eme- Brandao, Niang. 
      Ent.. Deschamps. 
      MILAN  
      Storari - Oddo, Nesta, Thiago Silva, Zambrotta - Flamini, Pirlo, Ambrosini
      puis Gattuso 57eme- Seedorf - Pato, Inzaghi puis Huntelaar 87eme. 
      Ent Leonardo.. | 
     
    
      | Il y avait un déluge de nostalgie au coup d'envoi. Mais sous une pluie
      battante, Marseille n'a pas réécrit l'histoire face à l'AC Milan. Pas cette
      fois. Seize ans après la finale victorieuse de Munich (1-0), dix-huit après
      le quart de finale victorieux de C1, l'OM a chuté d'entrée face à son concurrent
      présumé pour la deuxième place de cette poule C. Cela hypothèque sérieusement
      ses chances de franchir le premier tour de la Ligue des champions. Pour
      entretenir l'espoir, il lui faudra créer l'exploit dans deux semaines,
      à Bernabeu, dans l'antre d'un Real Madrid pénible vainqueur à Zürich (5-2). | 
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      Didier Deschamps avait donc vu juste : même avec une équipe vieillissante,
      même avec un début chaotique en Serie A, même sans Ronaldinho, "le
      Milan reste le Milan". Traduisez, un ténor du Vieux-Continent, à l'expérience
      incomparable. Face aux sept Coupes aux grandes oreilles qui ornent l'armoire
      à trophées du club lombard, celle glanée par les Phocéens n'a pas pesé
      bien lourd. Tout juste a-t-elle ravivé le doux souvenir de ce fameux 26
      mai 1993. 
       
      Inzaghi-Seedorf, les deux font la paire 
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      | Mais sous une pluie diluvienne, le Vélodrome a été douché par le froid
      réalisme des Rossoneri. L'OM s'est créé une montagne d'occasions et de
      situations dangereuses. Il n'en a fallu que deux à Inzaghi pour signer
      ses 43e et 44e réalisations dans la plus prestigieuse des compétitions
      européennes. Sur deux caviars d'un Seedorf époustouflant, "Super Pipo"
      a confirmé sa réputation de tueur des surfaces, capable de surgir à tout
      moment pour crucifier la défense adverse. L'inusable renard italien a planté
      un premier coup de couteau à la demi-heure de jeu, en se faisant oublier
      au second poteau (0-1, 28e). | 
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      Il a récidivé à l'aube du dernier quart d'heure, d'un extérieur du pied
      droit aussi précis que le centre de Seedorf (0-2, 74e). 
      Dans un match engagé, où chaque duel fut aussi intense que sur un ring
      de boxe, Milan a mis K.-O. son adversaire au moment même où l'OM avait
      refait surface. Durant le premier acte, Marseille s'était entêté à forcer
      le verrou lombard en l'attaquant de front, plein axe. Résultat : des frappes
      à la pelle, mais une seule cadrée. Celle de Benoît Cheyrou, à la 45e minute. | 
     
    
      | C'est en écartant le jeu que les coéquipiers de Mamadou Niang ont trouvé
      des solutions en seconde. Intenable, le Sénégalais a mis au supplice une
      charnière Nesta-Thiago Silva jusqu'ici bien en place. Le but marseillais
      est pourtant intervenu sur un coup franc de Cheyrou, déposé sur la tête
      - victorieuse - d'Heinze (1-1, 49e). A ce moment-là, l'OM avait les armes
      pour pousser Milan à rendre les siennes. Au lieu de cela, les protégés
      de Leonardo ont fait le dos rond, ont attendu l'ouverture. Pour mieux tuer
      le match quand il le fallait. C'est ça le réalisme!!! | 
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