OM Olympique de Marseille

Championnat de France 1996/1997

ACCUEIL SOMMAIRE
1997 Avec Sonny tout s'éclaire

Vexé de son échec de la saison dernière, le Paris Saint-Germain étoffe encore son effectif, enregistrant les renforts du Brésilien Leonardo et de Benoît Cauet. A la tête de l'équipe, Ricardo, 31 ans, ex-libero de la Seleçao. Marseille, de retour au sein de l'élite , paraît un peu juste.
Ce qui n'empêche pas l'OM de s'emparer de la tête du classement : en match avancé de la première journée, le club domine Lyon (3-1). Mais, après cinq journées, Paris ravit la plus haute marche. Seul contretemps : Bernard Lama, invaincu, se blesse en repoussant un penalty à Cannes. Il est opéré du genou et manque à ses partenaires deux mois, l'intermède étant assuré par Vincent Fernandez.
Un autre portier se signale : lors de la dixième journée, Mickaël Landreau 17 ans à peine, garde les cages nantaises.
Un début héroïque puisque, à Bastia, il stoppe un penalty du Slovaque Lubomir Moravcik et préserve le nul.
Décidément, c'est la saison des gardiens :
Grégory Wimbée inscrit le but de l'égalisation pour Nancy à Lens.
Enfin Fabien Barthez s'impose irresistiblement à Monaco.
Paris garde le cap mais cafouille, comme par atavisme.
A preuve, la déroute subie en Gironde (5-3) Du coup, à la trêve, Alain Roche et les siens ne comptent qu'un point d'avance sur Monaco. L'équipe de la principauté revient vite, puis passe devant. Avant de creuser l'écart en dominant justement Paris à Louis-II,grâce à Sylvain Legwinski et Sonny Anderson.
Paris, humilié à la maison en Supercoupe par la Juventus de Turin (1-6), est traumatisé. Monaco s'échappe.
L'ensemble princier a fière allure, avec Fabien Barthez dans les filets , le capitaine et libero Franck Dumas, les milieux Emmanuel Petit et Ali Benarbia ainsi que les attaquants Anderson et Thierry Henry en guise de colonne vertébrale.
Avec un tel groupe, l'ASM jouit de neuf points d'avance à trois journées du terme.
La formation entraînée par Jean Tigana s'avère sacrée, l'année même du sept centième anniversaire de la dynastie des Grimaldi, sans jouer : Paris ne peut mieux faire qu'un nul au Parc face à Bordeaux (2-2) Vingt-quatre heures plus tard, paradoxalement fatigué par l'euphorie, Monaco étrenne son tire, contre Caen, par un partage des buts (2-2).
Le suspense réside désormais dans l'attribution du fauteuil du dauphin, place désormais qualificative pour la Ligue des champions. Le PSG sauve l'honneur de façon épique : lors de l'ultime journée, Paris bat péniblement Strasbourg (2-1, but à la 88e minute de Vincent Guérin), tandis que Monaco s'impose face à Nantes (2-1, grâce à Anderson, servi par une relance de Barthez, dans les arrêts de jeu).
Du coup, les Canaris terminent troisièmes .
Michel Denisot le président délégué du PSG, s'en tire par une pirouette : "Nous sommes la première équipe française du championnat".
L'OM a souffert pour son retour parmi l'élite.
Il se maintient en milieu de tableau et l'arrivée de Louis Dreyfus laisse augurer des lendemains qui chantent.
Le Vélodrome est en chantier pour la Coupe du Monde.
Parcours de l'OM